Élections européennes : Bardella "méprisant", Glucksmann "influenceur sans influence"… Valérie Hayer attaque ses principaux rivaux
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Dans une interview donnée au “Parisien”, Valérie Hayer attaque ses principaux rivaux aux élections européennes. À quelques jours du scrutin, elle affirme que Jordan Bardella n’est là qu’en vue de l’élection présidentielle et parle de nombreuses ambiguïtés de Raphaël Glucksmann.
À quelques jours des élections européennes, Valérie Hayer tacle les candidats les mieux placés dans les intentions de vote, dans la continuité de la stratégie plus agressive de la macronie. Dans une interview accordée au Parisien, samedi 18 mai, la tête de liste de Renaissance estime que le parti présidentiel est le seul à vouloir parler d’affaires européennes : "Je constate depuis des mois que la plupart de mes adversaires ne souhaitent pas vraiment parler d’Europe parce qu’ils veulent faire de ce scrutin un remake de la présidentielle de 2022, ou la primaire de leur camp pour 2027."
Valérie Hayer, deuxième dans les sondages, parle de "l’hypocrisie" de "l’extrême droite". Selon la macroniste, "elle vote le contraire de ce qu’elle dit et elle dit le contraire de ce qu’elle vote", prenant comme exemple le calendrier pour la réforme constitutionnelle en Nouvelle-Calédonie.
La tête de liste de Renaissance parle ensuite du prochain débat, entre Gabriel Attal et Jordan Bardella. Selon elle, "cela permettra une nouvelle clarification, pour redire à quel point le RN est hypocrite et tient des discours mensongers". Elle qualifie enfin les ambitions politiques du protégé de Marine Le Pen de "méprisantes pour les électeurs".
Glucksmann aussi visé
Valérie Hayer ne vise pas uniquement le premier dans les sondages. En effet, Raphaël Glucksmann, troisième dans les intentions de vote, qui talonne la macroniste, a été comparé à un "influenceur sans influence". "Comment peut-il se prétendre de gauche et en même temps ne pas voter le plan de relance de 750 milliards d’euros en faveur du pouvoir d’achat ?" questionne Valérie Hayer, qui estime que la tête de liste PS-Place publique "parle beaucoup, mais n’agit pas".
publié le 18 mai à 20h07, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias
