Edouard Philippe : l'ex-Premier ministre s'exprime sur son alopécie

Edouard Philippe : l'ex-Premier ministre s'exprime sur son alopécie
Edouard Philippe le 16 septembre 2022 à Fontainebleau.

publié le vendredi 03 février 2023 à 10h38

A cause de cette maladie, Edouard Philippe a perdu ses sourcils, sa moustache, une partie de ses cheveux et de sa barbe. Sur BFMTV, il s'est exprimé sur l'alopécie, cette maladie auto-immune, qui ne l'empêche pas "d'être extrêmement ambitieux". 

"C'est une histoire de poils".

Édouard Philippe s'est longuement expliqué jeudi 2 novembre sur l'alopécie dont il est atteint. Définie comme une perte de poils et des cheveux sur l'ensemble du corps, la pathologie dont souffre l'ex-Premier ministre interroge largement, notamment au sein de la classe politique. "Voilà ce qui m'arrive : j'ai perdu mes sourcils, et je crois qu'ils ne reviendront plus", a expliqué Edouard Philippe, retirant ses lunettes et pointant ses sourcils manquants, lors d'un entretien accordé à BFMTV depuis son bureau de la mairie du Havre.




"Ma barbe est devenue blanche, elle tombe un peu, les cheveux aussi. La moustache est partie, je ne sais pas si elle reviendra, mais ça m'étonnerait", a-t-il ajouté. "Je suis atteint de ce qu'on appelle l’alopécie", a expliqué le patron de Horizons.

"Des gens un peu misérable" 

C'est la première fois qu'Edouard Philippe s'exprime à la télévision sur cette maladie auto-immune qui affecte le système pileux. "J'aurais aimé (..) peut-être espéré que ça ne soit pas un sujet. Mais je suis bien obligé de constater qu'il y a beaucoup de gens de bonne foi qui me regardent, qui voient ça, qui se posent des questions", a-t-il.

Ces changements physiques suscitent nombre de commentaires et de spéculations dans la classe politique, singulièrement au sein de la majorité. "Vous trouverez toujours des gens un peu misérables pour expliquer que derrière ça, il y doit y avoir quelque chose d'un peu plus sérieux. C'est la vie", a balayé le maire du Havre.

"J'ai de la chance" 

Mais "Il y a beaucoup de gens qui vivent des choses beaucoup plus difficiles en France". Et d'affirmer qu'il a tout de même "de la chance" : "j'en souffre à 52 ans. (...) Un adolescent, une adolescente frappée d'alopécie à 15 ans, c'est une toute autre histoire", admet-il. "C'est utile de dire qu'une alopécie, c'est quelque chose qui peut se déclencher très jeune ou très vieux, que c'est une perte de la pilosité. Que ça n'est ni douloureux, ni dangereux, ni contagieux, ni grave". Et "j'ai la chance (...) de pouvoir dire à ceux qui souffrent d'alopécie que l'essentiel, ça n'est pas la façon dont on les regarde, c'est ce qu'ils sont".  

Ambitieux malgré l'alopécie 

Et malgré cette alopécie, l'ex-Premier ministre garde son cap, l'élection présidentielle de 2027. Cette maladie peut-elle handicaper la suite de sa carrière politique ? "Je ne crois pas du tout", affirme l'intéressé. "Ca ne m'empêche pas d'être extrêmement ambitieux pour ma ville. Ca ne m'empêche pas d'être extrêmement ambitieux pour mon pays".

"Je pense que les Français peuvent être curieux de ce qui arrive, interrogatifs", reconnaît le maire du Havre qui s'explique "en totale transparence". Mais après cette mise au point, il ne compte pas "passer temps à parler de ça non plus. Encore une fois, c'est une histoire de poils, ça va, quoi !"

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