Politique

École Stanislas : Amélie Oudéa-Castéra a demandé à ne plus être en charge du dossier

© Lafargue Raphael/ABACA

La ministre Amélie Oudéa-Castéra a demandé d’être déportée du dossier de l’école privée Stanislas, visé par un rapport accablant et dans laquelle sont scolarisés ses enfants.

En pleine tempête médiatique autour de la scolarisation de ses enfants à Stanislas, une école privée catholique parisienne, la ministre Amélie Oudéa-Castéra a demandé à être déportée du dossier. Comme l’indique BFMTV, jeudi 18 janvier, la ministre de l’Éducation nationale a donc suivi la recommandation de Didier Migaud, le président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, avec qui elle a discuté sur le sujet. Ce sont désormais les services du Premier ministre, Gabriel Attal, qui vont s’occuper du dossier de l’école Stanislas visée par une enquête administrative ouverte en 2022, comme l’a révélé Médiapart, mardi 16 janvier.

L’établissement est accusé entre autres de "dérive" et et "de prises de parole intolérables" sur l’homosexualité. Invité de Télématin, jeudi 18 janvier, Louis Manaranche, membre de la direction de Stanislas, a fait le point sur les accusations du rapport. Il a assuré que le rapport "retient aujourd’hui" qu’il n’y a pas à Stanislas "’d’ambiance homophobe ou sexiste". Il a aussi précisé que les thérapies de conversion et l’homophobie sont liées "dans l’expérience actuelle" à "une personne pour laquelle une plainte a été déposée", en mai dernier. Il s’agit d’un intervenant extérieur à l’école.

Mediapart publie un nouveau document sur l’école

Mercredi 17 janvier, Mediapart a révélé que Philippe Arino, "homosexuel, catholique et abstinent et promoteur des thérapies de conversion", est-il précisé, est intervenu jusqu’en 2015 dans l’école. Mediapart a publié une partie de deux de ses interventions du 5 et 19 novembre 2011, qui étaient disponibles sur le site de l’école "jusqu’en 2013". Il affirme entre autres que "le désir homosexuel est le désir de viol" ou encore que "les cercles lesbiens" sont comparables à "des harpies", relate Libération.

publié le 19 janvier à 07h19, Capucine Trollion, 6Medias

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