Politique

Dissolution de l’Assemblée : les partis de gauche ont trouvé un accord pour "un nouveau Front populaire"

© Abdullah Firas/ABACA

Au lendemain du résultat des élections européennes et de la dissolution de l’Assemblée nationale, le coordinateur La France insoumise (LFI) a annoncé vouloir unir toutes les forces de gauche pour s’opposer au Rassemblement national. Lundi 10 juin dans la soirée, les Écologistes, la France Insoumise, le Parti communiste français et le Parti socialiste sont parvenus à un accord de principe.

Les partis de gauche ont réussi à trouver un accord de principe. Lundi 10 juin dans la soirée, ils ont déclaré dans une lettre ouverte, publiée sur les réseaux sociaux, que les Écologistes, la France Insoumise, le Parti communiste français et le Parti socialiste vont créer "un nouveau Front populaire" et ont annoncé "des candidatures uniques" aux prochaines élections législatives anticipées. À la suite des résultats des élections européennes qui ont vu le Rassemblement national arriver largement en tête des suffrages avec 31,4%, Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise (LFI), avait prôné un "nouveau front populaire" avec la Nupes, afin de “proposer aux Français une alternative” à l’extrême droite, rapporte BFMTV. "Nous souhaitons porter un programme de ruptures sociales et écologiques pour construire une alternative à Emmanuel Macron et combattre le projet raciste de l’extrême droite", peut-on lire aussi dans leur communiqué de lundi soir.

Une réunion entre LFI, le Parti socialiste (PS), le Parti communiste français (PCF) et les Écologistes était organisée depuis 16 heures, lundi, pour "poser les bases d'un nouveau front populaire, d'un accord politique qui nous permette de nous présenter ensemble aux prochaines élections législatives", avait ajouté Manuel Bompard. Olivier Faure, Fabien Roussel et Marine Tondelier étaient présents pour accompagner le coordinateur LFI. Ces trois personnes s’étaient déjà réunies avec François Ruffin lundi midi. "Aujourd’hui, la situation exige de travailler à l’unité et à la clarté pour battre le Rassemblement national et gouverner le pays", avait écrit Manuel Bompard dans un tweet dans la matinée.

D'anciens cadres socialistes s'insurgent

D’anciens cadres du Parti socialiste ont également réagi aux résultats des élections européennes et à la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron. L’ancien président de la République François Hollande est "extrêmement préoccupé par la situation qui est grave", a fait savoir son entourage à BFMTV. Son ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a, lui, annoncé, dans un message publié sur X, vouloir le "rassemblement de la gauche de gouvernement, et au-delà, de tous les républicains ardents pour conjurer le chaos".

publié le 10 juin à 22h56, Lilian Moy, 6Medias

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