Deux gauches irréconciliables ? Olivier Faure accuse Jean-Luc Mélenchon de "mettre le feu à la plaine chaque matin"
© Capture d'écran Sud Radio - Olivier Faure, au micro de Sud Radio ce mardi 7 mai, accuse Jean-Luc Mélenchon de tout faire “pour rendre impossible une alliance”.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, au micro de Sud Radio ce mardi 7 mai, accuse le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon de tout faire “pour rendre impossible une alliance”.
Pour Olivier Faure, si le rassemblement de la gauche n’est pas possible, c’est à cause de Jean-Luc Mélenchon. Invité au micro de Sud Radio, ce mardi 7 mai, le premier secrétaire du Parti socialiste accuse le leader de La France insoumise de tout faire “pour rendre impossible une alliance”.
Revenant sur les divergences qui ont opposé les deux chefs de file au lendemain de l’attaque du Hamas en Israël, Olivier Faure reproche à Jean-Luc Mélenchon de mettre “le feu à la plaine chaque matin ! Depuis le 7 octobre, il est celui qui creuse l'écart avec les uns et les autres”.
“Je n’en peux plus des polémiques” autour de Jean-Luc Mélenchon, déclare Olivier Faure
En octobre 2023, le PS s’était alors détaché de l’alliance des gauches, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES), fustigeant le refus des cadres de LFI de désigner le Hamas comme une organisation "terroriste". “Depuis une semaine, de quoi parle-t-on ? On parle exclusivement de la France insoumise qui a refusé à un moment de qualifier, ce qui est pourtant une évidence [...] Je n'en peux plus de ces polémiques, de ces diversions qui empêchent la gauche d'être audible”, avait-il déclaré sur France Inter.
Alors que Jean-Luc Mélenchon, arrivé 3e à l’élection présidentielle de 2022, continue d’incarner la NUPES, Olivier Faure réclame un "fonctionnement plus démocratique" de l'alliance pour aboutir à "une candidature commune en 2027", justifiant que l’ancien des Bouches-du-Rhône ne peut "plus prétendre être celui qui incarne l'ensemble de la gauche et de l'écologie".
La possibilité d’une candidature commune de la gauche à la prochaine élection présidentielle s’éloigne peu à peu. Mais le Parti socialiste devra alors batailler s’il veut espérer faire mieux que le fiasco de 2022 où il n’avait récolté qu’1,75 % des voix.
publié le 7 mai à 09h57, Sophie Eygue, 6Medias