Politique

Dérapage du déficit public : "désastreux", "désaveu cinglant"… le gouvernement vilipendé par l’opposition

Mardi 26 mars, l’Insee a dévoilé le chiffre exact du déficit public. Il s’établit désormais à 5,5 % alors que Bercy tablait sur 4,9 %. Les membres de l’opposition ont taclé l’exécutif pour ce "bilan désastreux", comme l’a exprimé Éric Ciotti.

Le déficit public de la France est donc de 5,5 %. C’est le chiffre publié par l’Insee, mardi 26 mars, et qui balaye d’un revers le calcul de Bercy. Au départ, le ministère de l’Économie tablait sur un déficit de 4,9 %. Mais loin de miner le moral de Bruno Le Maire, ce 5,5 % de déficit public renforce sa "détermination" à "rétablir les finances publiques et à repasser sous les 3 % de déficit public en 2027", a-t-il assuré ce mardi sur RTL. Malgré cette déclaration, il n’a pas pu éviter les critiques des membres de l’opposition, à droite et à gauche.

Sur X, ex-Twitter, Éric Ciotti, le président des Républicains, évoque "la dernière symphonie du Mozart de la finance (qui) ressemble au chant du cygne" et accuse Emmanuel Macron d’être "le comptable de ce bilan désastreux". Sur LCI mardi matin, Bruno Retailleau, le chef de file des sénateurs LR, utilise également la référence au chant du cygne : "Les deux mandats d’Emmanuel Macron, qu’on qualifiait de Mozart de la finance, risquent de s’achever sur un requiem pour les finances publiques."

LFI et EELV également vent debout

Invité dans la matinale de France 2 mardi matin, Manuel Bompard de la France Insoumise, parle d’"un désaveu cinglant pour le gouvernement" et recommande "des hausses d’impôts sur les plus riches". Sur TF1, Fabien Roussel, le Secrétaire nationale du PCF, accuse le gouvernement d’être composé d’"escrocs en col blanc" tandis que Marine Tondelier, la présidente EELV, a déclaré sur franceinfo : "Le gouvernement macroniste va toujours taper dans les poches des plus pauvres sans jamais demander aux plus riches de faire des efforts." Elle estime que "le sujet n’est pas le nombre de milliards d’euros de dette, mais pourquoi on s’endette".

publié le 26 mars à 12h11, Capucine Trollion, 6Medias

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