"Défendre les Français même quand c'est difficile" : Marine Le Pen s'explique sur la probable censure du gouvernement Barnier
© Capture d'écran BFMTV
Alors que le gouvernement pourrait tomber mercredi 4 décembre après les motions de censure déposées par le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national, Marine Le Pen a assuré, devant les médias dont BFMTV, que cette manœuvre ne visait pas à "défendre nos petites perspectives politiques personnelles."
La sentence semble irrévocable pour le gouvernement. Alors que le Rassemblement national (RN) a annoncé qu'il voterait la motion de censure déposée par la gauche, l'exécutif pourrait tomber lors du vote à l'Assemblée nationale, mercredi 4 décembre. Malgré les critiques et les concessions faites par Michel Barnier concernant les prix de l'électricité et le déremboursement des médicaments, Marine Le Pen et son groupe parlementaire semblent bien décidé à censurer.
"On est là pour défendre la France et les Français, voilà. C'est pour cela que nous sommes élus, et c'est comme ça que l'on remplit son mandat, c'est en les défendant, même quand c'est difficile, même quand les décisions à prendre sont compliquées", a-t-elle assuré devant les médias, dont BFMTV, mardi 3 décembre. La censure du gouvernement n'a pas pour but de "défendre nos petites perspectives politiques personnelles", a poursuivi la cheffe des députés du RN. "J’ai bien entendu quelques journalistes nous expliquer qu’on aurait pu prendre ce qu'on nous avait accordé comme ça tout aurait été bien dans le meilleur des mondes, ben non, voilà, non", a martelé Marine Le Pen.
Michel Barnier a été "au bout du dialogue avec l'ensemble des groupes politiques"
Invité aux 20 heures de TF1 et France 2, mardi 3 décembre, Michel Barnier a pour sa part dit "respecter" le RN et ses électeurs, tout en réfutant un "marchandage" avec Marine Le Pen, qui selon lui "a essayé d'entrer dans une sorte de surenchère" concernant les tractations portant sur le budget. "J'ai été au bout du dialogue avec l'ensemble des groupes politiques", a assuré le Premier ministre pour justifier son choix d'engager la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).
publié le 4 décembre à 08h07, Quentin Marchal, 6Medias