"Décivilisation" : Sandrine Rousseau lâche ses coups contre Emmanuel Macron
Sur BFMTV, la députée écologiste estime que le terme de "décivilisation", employé par Emmanuel Macron, est relié à l’extrême droite. Elle estime aussi que "la destruction en règle des services publics" entraîne une montée de la violence.
Interviewée sur BFMTV, la députée écologiste Sandrine Rousseau n’a pas mâché ses mots contre le président de la République. Vendredi 26 mai, elle est revenue sur l’emploi du terme "décivilisation" par Emmanuel Macron. Elle a ainsi lancé : "J’en ai ras-le-bol de la complaisance d’Emmanuel Macron avec l’extrême droite".
Le président suscite la polémique après avoir comparé les violences dans la société à "un processus de décivilisation" lors d’un Conseil des ministres, mercredi 24 mai. Il revenait notamment sur le décès d’une infirmière au CHU de Reims, dont l’agresseur présumé est atteint de troubles psychiatriques.
Une "crise de la psychiatrie majeure"
Sandrine Rousseau estime que l’emploi du terme "décivilisation" constitue une "faute politique" et explique qu’il a été utilisé par l’idéologue d’extrême droite Renaud Camus. Pour la députée Europe-Ecologie-les-verts, "Emmanuel Macron joue avec les allumettes de l’extrême droite" plutôt que de tenter de créer de la "cohésion sociale".
Elle fustige aussi "la destruction en règle des services publics, de la solidarité nationale" et évoque une "crise de la psychiatrie majeure en France", avec des conditions d’exercice particulièrement difficiles. Selon Sandrine Rousseau, cette crise peut entraîner une montée de la violence dans notre société.
Mais la députée critique aussi l’attitude "d’autoritarisme et de fermeture" d’Emmanuel Macron "vis-à-vis du peuple français" qui, selon elle, alimente les tensions depuis la réforme de la retraite.
publié le 26 mai à 10h20, Orange avec 6Medias
