Politique

"Clairement hors-jeu" : Emmanuel Macron taclé par les partis d’opposition

© Blondet Eliot/ABACA

Le parti du camp présidentiel est arrivé troisième du premier tour des législatives. Un résultat qui trahit un essoufflement de la politique d’Emmanuel Macron selon des élus d’oppositions, interrogés par RTL et Télématin.

"Il ne représente plus une majorité de Français." À l'instar de Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, invité sur le plateau de Télématin ce lundi 1er juillet, de nombreuses figures d'opposition considèrent qu'Emmanuel Macron n'est plus crédible en tant que président de la République. Au lendemain du premier tour des élections législatives, la majorité présidentielle connaît un revers en arrivant en troisième position du suffrage, distancée par le Nouveau Front Populaire et surtout le Rassemblement national, en tête.

"Le désaveu très fort du président de la République est à prendre en compte", a estimé Sébastien Chenu face à Thomas Sotto. "Il ne représente plus une majorité de Français, loin de là, mais il est aussi extrêmement minoritaire dans le pays." Le vice-président du Rassemblement national ne remet pas en question la légitimité constitutionnelle d'Emmanuel Macron, élu démocratiquement à la dernière élection présidentielle. Toutefois, il souligne une "situation compliquée" : "Si Emmanuel Macron n'a plus la possibilité de nommer un Premier ministre qui n'est pas censuré par l'Assemblée nationale, il sera obligé de partir", a-t-il ajouté.

"Emmanuel Macron est clairement hors-jeu"

Interrogé par RTL sur le manque de clarté dans les consignes de vote du camp présidentiel, Manuel Bompard a quant à lui considéré qu'il y avait "une forme de cacophonie". "Emmanuel Macron n'est pas en mesure d'appeler à quelque rassemblement que ce soit !" a souligné le député LFI, candidat à sa réélection.

"S'il y a un premier défait dans cette élection législative, c'est bien lui !", pointe encore Manuel Bompard. "Emmanuel Macron est clairement hors-jeu. Le camp macroniste n'a pas la possibilité de disposer d'une majorité absolue, donc je ne crois pas qu'il soit très bien placé pour appeler au rassemblement autour de lui."

publié le 1 juillet à 13h53, Laureline Chatriot, 6medias

Liens commerciaux