"Ça vaut pour tout le monde" : Jordan Bardella affirme qu'un casier vierge est nécessaire pour être candidat RN
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Invité sur BFMTV, lundi 18 novembre, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a soutenu qu'un candidat de son parti doit "ne pas avoir de condamnation à son casier judiciaire" pour se présenter à une élection, tout en assurant que Marine Le Pen sera innocentée dans le procès des assistants parlementaires du parti.
Il s'agit de la "règle numéro une" pour être candidat du Rassemblement national (RN). Questionné lundi 18 novembre par BFMTV sur le passé trouble de certaines personnalités de son parti, Jordan Bardella a soutenu que tous les candidats RN à une élection devaient "ne pas avoir de condamnation à leur casier judiciaire". "C'est toujours la politique que nous avons suivie" mais "il y a des gens qui par duperie dissimulent un passé qui n'a pas été affiché sur le casier judiciaire", a poursuivi le président du parti. Avant d'ajouter : ne pas être condamné est nécessaire pour "être parlementaire".
"Ça vaut pour tout le monde", a martelé Jordan Bardella en évoquant le procès des assistants parlementaires du RN, où le tribunal de Paris a requis une peine d'inéligibilité contre Marine Le Pen. Tout en étant assuré de son "innocence" : "Si au début de l'année, les juges décident de la condamner, il y aura un appel, l'appel vous rend plus blanc que blanc", a-t-il mis en avant, avant de pronostiquer que "l'appel ne confirmera pas" l'éventuelle condamnation de Marine Le Pen puisqu'elle est "totalement innocente".
La justice cherche à "priver des millions de Français de leur vote", estime Jordan Bardella
Qualifiant de "désaccord administratif" le système d'"emplois fictifs" au détriment du Parlement européen et au profit du RN dépeint par l'accusation, Jordan Bardella a rappelé que Marine Le Pen ne s'était "pas enrichie personnellement" et que l'inéligibilité avec exécution provisoire "ne se justifi(ait) pas". La justice chercherait, selon lui, à "faire taire une femme intègre", mais aussi à "priver des millions de Français de leur vote" pour la prochaine présidentielle.
publié le 19 novembre à 06h49, Quentin Marchal, 6Medias