Politique

"Ça n’a jamais été son fort", Gabriel Attal pique Marine Le Pen après son refus de débattre

En déplacement dans le Loiret, mercredi 1er mai, le Premier ministre a indiqué avoir accepté un débat avec Jordan Bardella en vue des élections européennes. Il n’a cependant pas caché sa déception quant au refus de Marine Le Pen de le confronter.

La dernière ligne droite vers les élections européennes du 9 juin est lancée. Alors que la liste du Rassemblement national portée par Jordan Bardella est plus que jamais en tête des sondages avec 32% des intentions de vote selon Public Sénat, Gabriel Attal s’est récemment dit prêt à débattre avec ce dernier. Un exercice qu’il avait jusqu’ici pourtant refusé, indiquant une préférence pour un échange avec Marine Le Pen, qui a elle aussi éconduit la proposition.En déplacement à Beaugency, dans le Loiret, mercredi 1er mai, le Premier ministre a commenté ce refus, en rappelant avoir toujours été ouverte à la discussion. "J’ai toujours été favorable au débat. Je proposais dans un premier temps de débattre avec madame Le Pen. Je suis Premier ministre, responsable devant le Parlement. La présidente du premier groupe d’opposition au Parlement c’est madame Le Pen, et c’est silence radio…", a-t-il ainsi lancé.

"Les débats n’ont jamais été son fort"

Gabriel Attal n’a ensuite pas manqué d’égratigner l’ex présidente du Rassemblement national. "Elle a fini par dire qu’elle ne voulait pas débattre. Je pense que c’est parce qu’elle a un mauvais souvenir de ses précédents débats, notamment avec le président la République", a-t-il souligné, faisant référence aux débats d’entre-deux tours des deux dernières élections présidentielles.

Et de poursuivre : "Les débats n’ont jamais été son fort. Je pense qu’elle se sent peut-être mal à l’aise dans cet exercice-là." Le chef du gouvernement en a ensuite profité pour rappeler son attachement à l’Europe. Sous la bannière "Besoin d’Europe", la liste de la majorité, qui regroupe Renaissance, le Modem, Horizons et l’UDI est, pour l’heure, en seconde position dans les sondages, avec 15,5%.

publié le 2 mai à 08h45, Théo Rampazzo, 6Medias

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