Politique

Budget 2025 : l’Élysée, l’Assemblée nationale et le Sénat renoncent à l'augmentation de leur dotation

© Capture d'écran BFMTV. - Lors de la présentation du budget 2025, le gouvernement avait annoncé une hausse des budgets de l'Élysée, de l'Assemblée nationale et du Sénat.

L’annonce de la hausse des dotations de l’Assemblée nationale, de l’Élysée et du Sénat lors de la présentation du budget pour 2025 jeudi 10 octobre a suscité de vives critiques. Face à ce tollé médiatique, les trois institutions ont finalement déclaré qu’elles ne demanderaient pas d’augmentation budgétaire, rapporte Le Parisien.

Dans un contexte de "nombreuses économies" annoncées, "le chef de l’État souhaite que la présidence de la République donne l’exemple". Dans un communiqué publié mardi 15 octobre, l’Élysée a annoncé qu’elle ne demanderait pas de hausse de sa dotation pour l’année 2025, contrairement à ce qui avait initialement été annoncé lors de la présentation du budget jeudi 10 octobre. C’est également le cas de l’Assemblée nationale et du Sénat, rapporte Le Parisien.

Une hausse mal vue dans un contexte d’austérité budgétaire

L’augmentation des budgets des trois institutions avait fait polémique dans un contexte d’austérité budgétaire annoncée afin de combler le déficit français, objectif principal affiché par Michel Barnier. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, pourtant issue du même parti que le Premier ministre, s’est ainsi fendue d’un tweet dans lequel elle s’est insurgée : "Où est la République exemplaire ?" Même indignation du côté de François Ruffin : "4 000 profs en moins pour l’Éducation nationale, baisse des remboursements médicaux par la Sécu, coupes dans Ma Prime Rénov… Pour les Français, c’est le rationnement, mais là-haut, dans son château, Macron augmente son budget de 3 millions d’euros !"

Face à ces nombreuses réactions, l’Élysée, l’Assemblée nationale et le Sénat ont finalement annoncé qu’ils ne demanderaient pas d’augmentation budgétaire. De son côté, la dotation de l’Élysée devait augmenter de 2,5 %, soit plus que l’inflation prévue en 2025, à 1,8 % en moyenne, ce qui aurait fait passer ses crédits de 122,6 à 125,7 millions d’euros. Celle du Parlement, quant à elle, devait connaître une hausse de 1,7 %.

publié le 15 octobre à 12h35, Caroline Chambon, 6Medias.

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