Politique

Bruno Le Maire s’attaque aux “cloportes” présents dans “les palais de la République”

L’annonce de nouvelles élections législatives n’a pas plu à Bruno Le Maire, qui a comparé les conseillers de l’ombre d’Emmanuel Macron, partisans de la dissolution, à des “cloportes”, sur le plateau de TV5 Monde, jeudi 20 juin.

La dissolution a provoqué de nombreux remous et a laissé Bruno Le Maire amer. Le ministre de l’Économie avait d’abord affirmé que la dissolution était “la décision d’un seul homme”, Emmanuel Macron, au micro de France Inter, franceinfo et Le Monde, dimanche 16 juin. Quelques jours plus tard, invité sur le plateau de TV5 Monde, Bruno Le Maire a cette fois lancé une attaque cinglante contre les conseillers qui auraient milité auprès du président de la République pour organiser des élections législatives anticipées.

“Les parquets des ministères et des palais de la République sont pleins de cloportes”, a raillé le patron de Bercy. Filant la métaphore, il poursuit : “Il y en a toujours eu, ça fait partie de la vie politique française… Il y en a dans les parquets, dans les rainures des parquets et il est très difficile de s’en débarrasser.” En ligne de mire du ministre de l’Économie : Bruno Roger-Petit, “conseiller Mémoire” d’Emmanuel Macron, critiqué pour être un fervent défenseur de la dissolution de l’Assemblée nationale, au lendemain des élections européennes.

“Le mieux, c’est de rester à sa place”, avertit Bruno Le Maire

Pilier de la majorité, Bruno Le Maire a été très critique envers le choix d’Emmanuel Macron de convoquer de nouvelles élections législatives, considérant qu’il avait créé “de l’inquiétude, de l’incompréhension, parfois de la colère” chez les Français. Il conclut alors en avertissant : “Le mieux, c’est de ne pas les écouter et de rester à sa place, qu’on soit président de la République, Premier ministre ou ministre, et de prendre ses décisions en conscience”.

publié le 21 juin à 18h59, Emma Allamand, 6Medias

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