Politique

Bruno Le Maire candidat à l'Élysée en 2027 ? "Dans la vie, il ne faut pas exclure", le ministre entretient le flou

Interrogé par BFMTV, mercredi 26 juin au soir, l’actuel patron de Bercy est resté mystérieux quant à son avenir post-élections législatives. Regarde-t-il vers l’Élysée pour 2027 ? Pour l’heure, il botte en touche, mais promet d’en dire davantage sur son avenir d’ici la fin de l’été.

Bruno Le Maire rempilera-t-il à Bercy après le 7 juillet ? L’avenir de l’actuel ministre de l’Économie et des Finances s’écrit dans l’ombre ces jours-ci. La majorité présidentielle est plus que jamais mise en danger et si certains de ses collègues, comme Gérald Darmanin, ont déjà été clairs sur leurs intentions post-élections législatives, le patron de Bercy, lui, semble encore hésiter. Du moins, il ne dévoile rien de ses plans. Interrogé par BFMTV, mercredi 26 juin, il n’a toutefois pas exclu d’être candidat à l’Élysée en 2027.

Pour l’heure, Bruno Le Maire ne se risque pas à trop d’affirmations. Lorsque la question lui est frontalement posée, il répond : "Dans la vie, il ne faut pas exclure, il faut inclure." "Je n’ai pas besoin de m’émanciper, j’ai toujours été libre, j’ai eu une vie politique avant de rejoindre Emmanuel Macron (...) Je compte bien rester un homme libre", martèle avec insistance le ministre, qui n’a pas manqué de rappeler qu’il avait été également ministre de l’Agriculture sous la présidence de Nicolas Sarkozy et député pendant de nombreuses années.

Une position sur le second tour des législatives le 1er juillet

Mais alors, quel avenir entre le 7 juillet au soir et 2027, notamment si le Rassemblement National vient à l’emporter aux élections législatives et qu’une cohabitation avec Emmanuel Macron s’installe ? Là encore, Bruno Le Maire joue la montre, lui qui n’est pas candidat à la députation cette année. Mais il s’engage : "Avant la fin de l’été, je vous le promets, vous saurez ce que je deviens." Un nouveau livre peut-être ? "J’ai toujours concilié écriture et politique, on me l’a suffisamment reproché", répond-il. Pour l’heure, le ministre reste donc en campagne pour son camp. Et l’assure : le 1er juillet prochain, il donnera clairement sa position et ce qu’il votera au second tour des élections législatives.

publié le 26 juin à 22h33, Ambre Deharo, 6Medias

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