Benyamin Netanyahu visé par un mandat d’arrêt international, ces politiques qui contestent la décision de la CPI
© UPI/ABACA - Benjamin Netanyahu
Jeudi 21 novembre, un mandat d’arrêt à l’encontre de Benyamin Netanyahu a été émis par la Cour pénale internationale (CPI). Une décision qui a été contestée par de nombreuses personnalités politiques du RN et de LR.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, est visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), émis jeudi 21 novembre. Une information qui a été confirmée par la CPI dans un communiqué. "La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant [ancien ministre de la Défense, NDLR], pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", peut-on lire dans la déclaration. Une décision forte, marquant probablement un tournant dans le conflit israélo-palestinien, qui ne semble pas faire l’unanimité.
En effet, plusieurs personnalités politiques françaises ont appelé le gouvernement à déroger au droit international en faveur de Benjamin Netanyahu. C’est notamment le cas du député Les Républicains (LR) Philippe Juvin. "À votre question, 'faut-il ou non arrêter M. Netanyahu s’il venait en France ?', la réponse est non, évidemment", a-t-il expliqué sur Sud Radio, pointant du doigt des "institutions internationales" qui "brillent par leur anti-israélisme primaire". Des propos corroborés par la déclaration de Philippe Ballard, député RN, qui a assuré qu’il serait "ubuesque" et "délirant" que la France exécute le mandat de la CPI.
Des demandes d’informations complémentaires
De son côté, le député de Paris Sylvain Maillard a demandé des informations complémentaires concernant le mandat d’arrêt à l’encontre de Benyamin Netanyahu. "Je suppose que la France va demander un peu plus de détails sur les raisons qui ont poussé la CPI", a-t-il assuré au micro franceinfo. À l’inverse, plusieurs représentants du NFP tels qu'Olivier Faure (PS), Manuel Bompard (LFI), Fabien Roussel (PCF) ou encore Marine Tondelier (Les Écologistes) ont appelé la France à respecter la décision de la CPI.
publié le 22 novembre à 18h50, Tanguy Jaillant, 6Medias