Politique

Ballon à son effigie : la grosse colère d'Olivier Dussopt dans l'hémicycle

© Le ministre du Travail Olivier Dussopt lors d'une présentation du plan national de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la discrimination à l'Institut du monde arabe à Paris, le 30 janvier 2023. Photo de Victor Joly/ABACAPRESS.COM

La photo d’un député LFI, le pied posé sur un ballon à l’effigie d’Olivier Dussopt a provoqué la colère du ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion en pleine Assemblée nationale.

L’image publiée par Thomas Portes, député La France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis, où on le voit avec un pied posé sur un ballon représentant le ministre du Travail, a été partagée en masse sur les réseaux sociaux, depuis jeudi. Un cliché qui a fortement contrarié Olivier Dussopt, qui s’est mis emporté alors qu’il était au micro de l’Assemblée nationale, dans la matinée du vendredi 8 février, rapporte BFMTV. Ce sont les protestations d’un député qui ont eu raison du calme d’Olivier Dussopt. Alors que celui-ci venait de dire : "Mesdames et messieurs les députés de la France insoumise, je vous dis que vos amendements ne servent à rien", un "c'est vous qui servez à rien !", a fusé en guise de réponse.

Le ministre a alors perdu son calme. "Monsieur Tavel [député LFI de Loire-Atlantique], qu'est-ce que vous voulez ? Vous voulez quoi ? Vous voulez recommencer ? Vous voulez ma tête, comme votre collègue ? C'est ça que je vous voulez ? Vous voulez continuer dans la violence ? Dans la stigmatisation ?" Avant de conclure son intervention en assurant : "Vos amendements sont inutiles, c'est de l'obstruction et votre comportement ne sert à rien." Et d'ajouter, là encore en référence à la photo du ballon : "Vous aussi vous voulez poser avec ma tête coupée ?"

Soupçonné de "favoritisme"

Sur le devant de la scène politique depuis le lancement du projet de réforme des retraites, Olivier Dussopt a également fait la Une de l’actualité ces derniers jours en raison des soupçons de "favoritisme" que fait peser sur lui le Parquet national financier. Une affaire dans laquelle il a obtenu le soutien de la Première ministre, Élisabeth Borne, et d’Emmanuel Macron.

publié le 10 février à 11h25, Orange avec 6Medias

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