Augmenter les impôts ? "Ce serait stupide économiquement", Bruno Le Maire maintient et défend sa promesse
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Mardi 2 avril, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a réitéré sa volonté de ne pas augmenter les impôts des Français, dans une tribune publiée par Les Echos, et tacle par la même occasion "les politiques" qui brandissent cette solution pour résoudre les difficultés des finances publiques.
Bruno Le Maire met de nouveau les points sur les i. Les impôts ne vont pas augmenter, a réitéré le ministre de l’Économie dans une tribune publiée mardi 2 avril dans les Echos et ce, malgré un déficit public de 5,5 % du PIB. "Les politiques adorent les impôts. Les Français moins", a relevé le patron de Bercy. Le ministre de l’Économie et des Finances ne manque pas non plus de tacler par la même occasion "les politiques" qui brandissent l’augmentation des impôts comme la solution pour résoudre la difficulté des finances publiques.
Pour Bruno Le Maire, une hausse des impôts serait la pire idée possible. "Ce serait stupide économiquement dans un pays où le taux d'épargne - à 18 % - est déjà l'un des plus élevés de tous les pays développés", a-t-il indiqué avant de seriner : "Je refuse de céder à la facilité coutumière des temps difficiles. Nous n'augmenterons pas les impôts".
Pour le ministre, la France brille en Europe grâce à "son imposition"
Dans sa tribune pour les Echos, Bruno Le Maire a également mis en avant la position de la France face à l’Europe. Grâce à son imposition, la France est "la nation la plus attractive en Europe pour les investissements étrangers", a-t-il assuré. Fin février, l’Élysée avait dévoilé que, malgré les incertitudes, la France continuait d’attirer l’étranger : en se basant sur les données de Business France, le palais présidentiel avait ainsi annoncé que pas moins de 1 815 décisions d’investissement étranger avaient été enregistrées en 2023. Permettant ainsi la création ou le maintien de près de 60 000 emplois. "Ne faisons pas le cadeau à nos concurrents de ruiner, en une décision, sept années de travail qui ont permis de créer 400.000 entreprises par an en moyenne et 2 millions d'emplois", a-t-il assuré.
publié le 2 avril à 21h32, Capucine Trollion, 6Medias