Politique

"Aucune légitimité", Emmanuel Macron demande à Israël de ne plus bombarder femmes et enfants

© Abdullah Firas/ABACA

Dans un entretien accordé à la BBC, vendredi 10 novembre, le président de la République a indiqué qu’une pause humanitaire et un cessez le feu étaient nécessaires, tout en réitérant ses condamnations envers le Hamas.

Vendredi 10 novembre, Emmanuel Macron a exprimé une position claire sur le conflit entre Israël et le Hamas. Dans un entretien à la BBC, le chef de l’État a demandé à Israël de ne plus tuer de femmes ni d’enfants dans la bande de Gaza.

"De facto - aujourd'hui, les civils sont bombardés. Ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués. Il n'y a donc aucune raison à cela et aucune légitimité. Nous demandons donc instamment à Israël d’arrêter", a-t-il ainsi lancé à la chaîne de télévision britannique. Selon le président de la République, il n’y a aujourd’hui "pas d'autre solution qu'une pause humanitaire, un cessez-le-feu", afin de pouvoir "protéger tous les civils qui n'ont rien à voir avec les terroristes", rapporte la BBC.

Plus de 3 000 policiers à Paris dimanche

Emmanuel Macron qui, la veille, avait déjà appelé à un cessez-le-feu lors d’une conférence humanitaire à Paris, a néanmoins tenu à rappeler qu’il condamnait "clairement" les actions du Hamas et qu’il partageait la douleur d’Israël, ainsi que sa "volonté de se débarrasser du terrorisme".

Aussi, il avait annoncé un peu plus tôt qu’il ne participerait pas à la grande marche civique contre l’antisémitisme prévue dimanche 12 novembre. Un événement pour lequel plus de 3 000 policiers et gendarmes vont être mobilisés, a annoncé Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, sur BFMTV. Organisée à l’initiative de Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, respectivement présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, la marche débutera à 15h et reliera les palais des deux institutions parlementaires.

publié le 11 novembre à 07h05, Théo Rampazzo, 6Medias

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