Attaque du Hamas : “Le terrorisme n'a jamais été justifié”, François Hollande dénonce l'attitude de La France insoumise
© Capture RTL - François Hollande au micro de RTL.
Invité au micro de RTL, lundi 16 octobre, l’ancien président de la République a critiqué l’attitude et les propos de La France insoumise après l’offensive du Hamas contre Israël.
"C'est une faute par rapport à ce qu'est l'État de droit international". Il y a maintenant neuf jours, les terroristes du Hamas attaquaient Israël. Une offensive qu’a condamnée une grande majorité de la classe politique, excepté La France insoumise. Le parti de gauche a refusé d'employer le mot "terroriste" pour qualifier le Hamas et a justifié cette attaque.
Invité au micro de RTL, lundi 16 octobre, François Hollande est revenu sur cette prise de position qui, selon lui, est “une faute par rapport à ce qu'est l'État de droit international”. “Le terrorisme n'a jamais été justifié”, a-t-il affirmé chez nos confrères.
“On n'est pas obligé de vivre en commun”
“En l'occurrence, aller tuer des enfants, aller prendre des otages, aller saccager, massacrer un village tout entier ou une rave-party, ça ne fait pas partie de ce qu'est le droit d'un peuple qui veut s'émanciper”, a fustigé l'ancien président de la République. “C'est une faute et c'est une faute morale aussi et c'est une faute politique. Quand les trois s'ajoutent, ça fait beaucoup.”
L’ex-chef de l'Etat a conseillé aux socialistes au sein de la Nupes de ne pas suivre les traces de leurs confrères et, d’au contraire, être “capables de prononcer les mots qui conviennent”. Les Insoumis n’en sont pas à leur premier dérapage, comme l’a rappelé François Hollande : “On l'a vu sur les émeutes, on l'a vu sur des comportements personnels. On l'a vu sur la politique économique”, a-t-il développé, avant d’évoquer une possible séparation au sein de l’alliance de la gauche. "On n'est pas obligé de vivre en commun. À un moment, il y a des divorces possibles", a-t-il finalement conclu.
publié le 16 octobre à 10h15, Lila Bruandet, 6Medias
