Assemblée nationale : Yaël Braun-Pivet se défend des accusations d'arrangement avec le RN
© Lafargue Raphael/ABACA
Dans un article publié vendredi 12 juillet, Le Figaro a laissé entendre que l’ex-présidente de l’Assemblée nationale aurait pactisé avec le RN afin de retrouver sa place, créant ainsi la polémique à gauche. Son entourage dénonce la "tentative nauséabonde d’une nouvelle polémique", rapporte Le Parisien.
À la recherche de soutien, Yaël Braun-Pivet, présidente sortante de l’Assemblée nationale, a-t-elle passé un accord avec le Rassemblement national en vue de reprendre sa place au perchoir ? C’est ce qu’a indiqué Le Figaro, jeudi 12 juillet, affirmant avoir des informations sur des discussions avec le porte-parole du Rassemblement national, Sébastien Chenu, son ancien vice-président dans l’hémicycle. Cela en vue d’obtenir une entente tacite pour l’élection du président de l’Assemblée, qui aura lieu jeudi 18 juillet. Comme le rappelait le quotidien dans son article, Yaël Braun-Pivet a soutenu que le RN devait "avoir sa place dans les instances de l’Assemblée, comme en 2022".
À l’inverse, cette dernière n’a jamais caché sa défiance à l’égard des élus de La France insoumise, avec qui elle a multiplié les désaccords ces derniers mois, notamment sur la question palestinienne. Il n’en fallait donc pas plus pour provoquer l’indignation du camp insoumis. "Elle aurait déjà pactisé avec le RN, échangeant leur soutien contre des postes. Un long naufrage moral et politique de la Macronie", a notamment réagi la députée Clémence Guetté sur Twitter, denonçant "indignité et déshonneur".
"Une femme de dialogue"
Face à cette polémique, Yaël Braun-Pivet n’a pas directement réagi. Mais son entourage ne reste pas muet et dénonce la "tentative nauséabonde d’une nouvelle polémique", rapporte Le Parisien, samedi 13 juillet. "Il n’est nul besoin des voix du RN pour qu’une candidature issue du bloc central réunisse plus de voix que le Nouveau Front populaire ou le RN lui-même", affirme une source relayée par le quotidien francilien.
Sur France 2, mercredi 10 juillet, Yaël Braun-Pivet a affirmé être "une femme de dialogue" et discuter avec "les socialistes, les écologistes, les républicains, les centristes". Lors d’une réunion à l’Élysée, vendredi, elle a réitéré sa volonté que "l'ensemble des partis soient représentés" aux postes clés, souligne Le Parisien.
publié le 13 juillet à 16h45, Théo Rampazzo, 6Medias