Politique

Après la séquence du drapeau palestinien brandi à l’Assemblée, Gabriel Attal accuse LFI de faire de "la politique spectacle"

© Urman Lionel/ABACA - Gabriel Attal à l'Assemblée nationale, mercredi 29 mai.

Au lendemain de l'exclusion de l'Assemblée du député insoumis Sébastien Delogu, qui a brandi un drapeau palestinien dans l'hémicycle, Gabriel Attal s'est montré critique à l'égard de sa formation politique, mercredi 29 mai, relate LCP. "Il n’y a pas besoin de brandir un autre drapeau que celui de la France et l’Europe pour défendre la paix", a-t-il assuré.

C'est une séquence qui ne manque pas de faire parler l'ensemble de la classe politique. Mercredi 28 mai, le député de La France insoumise (LFI) Sébastien Delogu a brandi un drapeau palestinien à l'Assemblée, durant la séance de questions au gouvernement. Ce geste a valu à l'élu des Bouches-du-Rhône d'être exclu de l'hémicycle pendant quinze jours, soit la plus haute sanction permise par le règlement intérieur, et de voir son indemnité être partiellement suspendue.

Mercredi 29 mai, au lendemain des faits, Gabriel Attal a dénoncé "la politique spectacle" de LFI, comme le rapporte LCP. "Ce qui permettra la désescalade, c’est le travail et la solution diplomatique", a défendu le Premier ministre devant les députés. Avant d'ajouter : "Il n’y a pas besoin de brandir un autre drapeau que celui de la France et l’Europe pour défendre la paix, la diplomatie, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes".

"La France a appelé de manière extrêmement claire à un cessez-le-feu"

Gabriel Attal a également commenté la situation à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza qui subit d’incessants bombardements israéliens ces derniers jours et où sont réfugiés de nombreux civils. "Les images qui nous parviennent nous heurtent toutes et tous", a assuré le chef du gouvernement. "Depuis le début" de la guerre, "la France a appelé de manière extrêmement claire à un cessez-le-feu. […] C’est pour ces valeurs que depuis le 7 octobre nous appelons en permanence à la libération de nos otages encore détenus dans la bande de Gaza […] et je déplore que certains n’arrivent pas à le faire", a encore déclaré le Premier ministre, en se tournant vers les députés insoumis.

publié le 29 mai à 15h59, Quentin Marchal, 6Medias

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