Politique

Amélie Oudéa-Castéra a-t-elle songé à démissionner en pleine tempête ? La ministre s’explique sur ses propos polémiques

Invitée mercredi matin dans les 4 Vérités de Télématin sur France 2, la fraîchement nommée ministre de l’Éducation nationale Amélie Oudéa-Castéra est revenue sur ses propos qui font polémique depuis quelques jours à propos de la scolarisation de ses enfants.

Nommée ministre de l’Éducation nationale le 11 janvier dernier, Amélie Oudéa-Castéra a fait beaucoup parler d’elle ces derniers jours. Et pour cause : elle avait justifié le placement de ses enfants à l’école privée Stanislas en raison des “paquets d'heures pas sérieusement remplacées” dans les écoles publiques. Des propos qui ont suscité l’indignation de bon nombre d’enseignants et d’une partie de la classe politique. Invitée sur l’émission Télématin de France 2, mercredi 17 janvier, pour les 4 Vérités, la ministre est revenue sur cette polémique et a présenté une nouvelle fois ses excuses.

“Je les ai présentées à plusieurs reprises et je les leur dois. Oui, je les ai blessés, je les ai heurtés et je le regrette extrêmement vivement. Je pense que je n’aurais pas dû tenir ces propos-là”, a ainsi déclaré la ministre à l’attention notamment des professeurs des écoles. L’actuelle ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques a aussi regretté d’avoir nommé l’école Littré, l’école où ses enfants étaient placés avant d’étudier dans le privé. “Je suis allée m’en expliquer avec l’équipe pédagogique de cette école”, a-t-elle expliqué.

La démission a été envisagée

Durant l’émission, la question d’une potentielle démission a été introduite par le présentateur Thomas Sotto. Face à cette interrogation, Amélie Oudéa-Castéra admet y avoir songé : “Oui, naturellement, bien sûr. Je pense que c’est normal. J’ai vraiment à cœur que l’école réussisse et la question intérieure, c’est de se dire : est-ce que les conditions, les circonstances le permettent ?”. Défendue hier en conférence de presse par Emmanuel Macron, Amélie Oudéa-Castéra a confirmé sa volonté de continuer finalement à son poste. Elle justifie ce choix notamment par la confiance accordée par l'exécutif : “J’ai la confiance aujourd’hui du chef de l’État et du Premier ministre. Je suis toujours à leur disposition parce que c’est l'État, le service public, l’éducation nationale qui priment sur toute autre considération.”

publié le 17 janvier à 09h35, Thélio Courric, 6Medias

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