Alpes-Maritimes : pour lutter contre l'insécurité, le maire d'une commune veut interdire toute dissimulation du visage
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Joseph Ségura, le maire de Saint-Laurent-du-Var, a pris un arrêté visant à interdire les capuches, burqas et cagoules dans l'espace public, rapporte Le Figaro, vendredi 8 novembre. Une décision prise en raison "du sentiment d’insécurité intolérable" qu'elles génèrent.
C'est une décision municipale qui risque de faire parler. Comme le relate Le Figaro, vendredi 8 novembre, Joseph Ségura, le maire de Saint-Laurent-du-Var, une commune des Alpes-Maritimes, a pris un arrêté municipal interdisant toute dissimulation du visage sur la voie publique. Cette manœuvre vise à lutter contre l'insécurité et le narcotrafic en bannissant de l'espace public les cagoules, les capuches ou encore les burqas.
"Nous subissons, comme les autres communes, l’arrivée sur notre territoire de bandes extérieures en lien avec le trafic de drogue. Ces individus ont une tenue vestimentaire très codée, des survêtements noirs, des capuches et lunettes de soleil, voire des cagoules ou des casques intégraux sur la tête", explique l'édile à nos confrères. "Ça donne un sentiment d’insécurité intolérable. Aussi je tiens à arrêter ça avant que ça ne s’amplifie", poursuit-il.
Une amende de 35 euros contre les contrevenants
Joseph Ségura défend le respect de la laïcité sur l’espace public et souligne que l'arrêté vise autant le port de passe-montagne, masque chirurgical ou bonnet couplé d’écharpe et de lunettes de soleil que de voiles intégraux (burqa, niqab, etc.). "Je souhaite que cet arrêté vienne en soutien aux personnels de sécurité : un visage visible permet aux agents d’assurer plus efficacement leur rôle, notamment lors des contrôles ou des vérifications d’identité", met encore en avant le maire de Saint-Laurent-du-Var. Toute personne ne respectant pas cette nouvelle loi s'expose à une amende de 35 euros.
publié le 8 novembre à 16h22, Quentin Marchal, 6Medias