Agression du petit-neveu de Brigitte Macron : "la violence n’a pas sa place en démocratie", martèle le Président
© Capture d'écran BFMTV
Après la réaction de Brigitte Macron, dont le petit-neveu a été agressé, lundi 15 mai, le président de la République a tenu à lui apporter son soutien publiquement, dénonçant la "brutalité et la bêtise" de ses agresseurs, rapporte BFMTV.
Sa réaction était attendue. Elle est finalement arrivée, mardi 16 mai, en début de soirée. "La violence n’a pas sa place en démocratie", a ainsi déclaré Emmanuel Macron, en réponse à l’agression survenue la veille à Amiens, où Jean-Baptiste Trogneux, le petit-neveu de la Première dame a été passé à tabac par une dizaine de personnes en pleine rue. Et ce, après l’interview du chef de l’État sur TF1. "En tant qu'oncle, je considère ces actions comme absolument inacceptables et en tant que président de la République, elles sont inqualifiables", a asséné le chef de l'État, dans des propos cités notamment par BFMTV.
"Nous avons eu l’occasion de l’avoir en ligne, il venait d’être agressé. Il a été agressé parce que c’est notre petit-neveu", a-t-il assuré, depuis l’Islande où il participe au sommet du Conseil de l’Europe. Le président de la République a notamment tenu à adresser à son petit-neveu par alliance tout son "soutien" et son "affection", .
Plus tôt dans la journée, Brigitte Macron avait réagi, en dénonçant "la lâcheté, la bêtise et la violence" des agresseurs de Jean-Baptiste Trogneux. Elle affirmait être en contact constant avec les membres de sa famille depuis l’agression.
De multiples blessures
L’affaire a également secoué toute la classe politique. Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon ou encore Éric Ciotti ont apporté leur soutien inconditionnel à la jeune victime de 29 ans et condamné fermement les faits.
La victime, quant à elle, souffre de blessures à "la tête, au visage, au genou et à un doigt", a expliqué Jean-Alexandre Trogneux, son père. Une plainte a été déposée dans la nuit, tandis que huit personnes ont été identifiées grâce aux caméras de vidéosurveillance. Placées en garde à vue, elles pourraient être jugées en comparution immédiate, indique La Voix du Nord.
publié le 16 mai à 19h55, Orange avec 6Medias