Affaire McKinsey : le cabinet visé par de nouvelles perquisitions

© Alamy/ABACA - Des perquisitions ont été menées chez quatre dirigeants ou anciens cadres de McKinsey, en janvier dernier.
Le 31 janvier dernier, des perquisitions ont été menées chez quatre dirigeants ou anciens cadres du cabinet de conseil américain McKinsey, révèle Le Parisien, jeudi 16 février.
Des salariés du cabinet de conseil américain McKinsey sont soupçonnés d'avoir œuvré pour les campagnes électorales d'Emmanuel Macron, en 2017 et 2022, sans être déclarés. Les magistrats et les enquêteurs cherchent à savoir si, en échange, l'entreprise n'a pas été favorisée dans l’attribution de contrats publics. Selon les informations du Parisien, des perquisitions ont été menées aux domiciles de quatre dirigeants ou anciens cadres de McKinsey, dont un personnage important, le 31 janvier dernier.
Les gendarmes de la section de recherches de Paris avaient déjà mené des perquisitions au siège parisien du cabinet et celui du parti présidentiel Renaissance, en décembre dernier. Deux enquêtes sont ouvertes pour "tenue non conforme de comptes de campagne et minoration d’éléments comptables dans un compte de campagne", ainsi que "favoritisme" et "recel de favoritisme", précise le quotidien francilien. Le siège parisien de McKinsey avait également subi une perquisition dans le cadre d'une autre enquête pour "blanchiment aggravé de fraude fiscale".
"Je ne crains rien", avait déclaré Emmanuel Macron
Après l'élection d'Emmanuel Macron, des salariés du cabinet de conseil américain avaient occupé des postes dans des cabinets ministériels ou au sein du parti présidentiel La République en Marche !, selon Le Monde. "Je ne crains rien […] Je crois que le cœur de l’enquête n’est pas votre serviteur", avait déclaré devant des journalistes le chef de l'État, en novembre dernier, rejetant toute irrégularité dans la tenue de ses comptes de campagne.
publié le 16 février à 22h00, Orange avec 6Medias