Politique

Affaire Gérard Miller : Sandrine Rousseau s’excuse auprès des victimes du psychanalyste

© Capture d'écran RMC

Mercredi 14 février sur BFMTV-RMC, Sandrine Rousseau a présenté ses excuses aux victimes du psychanalyste Gérard Miller qui ont pu voir les photos de la députée en compagnie de ce dernier lors de sa candidature en 2021 pour la primaire écologiste.

Le psychanalyste Gérard Millier est accusé de viols et d’agressions sexuelles par vingt-deux victimes, détaille Le Monde. Au micro de BFMTV-RMC mercredi 14 février, Sandrine Rousseau s’est excusée auprès des victimes du psychanalyste qui ont pu la voir en photo avec ce dernier sur des clichés de 2021. Ces photos ont été prises lors d’une soirée de soutien pour la députée qui se présentait à la primaire écologiste, explique BFMTV. Gérard Miller était proche de la France Insoumise. "Je m’excuse auprès d’elles de ces photos, je suis désolée de ce qu’elles ont pu voir", réagit Sandrine Rousseau.

C’est le magazine Elle qui avait révélé en premier au de ce mois de février, les accusations des plaignantes contre le psychanalyste, suivi par Mediapart. Sandrine Rousseau a été "non seulement déçue et très en colère" lorsque cet article est sorti, explique-t-elle. C’est aussi dans le magazine Elle du mardi 13 février que la députée écologiste a présenté ses excuses aux victimes. "J’essaye de protéger les victimes (de Gérard Miller, ndlr)", poursuit la députée qui "essaye de faire en sorte" que la parole des victimes "soit entendue dans le débat public" et "qu’elle se sentent à l’aise pour en parler".

"Je vous soutiens", affirme Sandrine Rousseau aux victimes

Dans la suite de son entretien, Sandrine Rousseau assure aux victimes de Gérard Miller qu’elle les "soutient". "Je soutiens votre parole, je respecte votre parole et je suis de votre côté et je mènerai ce combat quel qu’en soit le coût", affirme également la députée. Elle déclare également que "le combat féministe n’est pas perçu comme ce qu’il est", à savoir "un droit humain fondamental".

publié le 14 février à 16h55, Capucine Trollion, 6Medias

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