À Bercy, Eric Lombard veut traiter en priorité “le mal endémique” du déficit
© Jumeau Alexis/ABACA - Eric Lombard, nouveau ministre de l’Économie et des Finances
Face à des défis “innombrables”, Eric Lombard, le nouveau ministre de l’Économie et des Finances, veut trouver un équilibre qui permette de réduire “le déficit sans tuer la croissance”.
La passation de pouvoir à Bercy a eu lieu dans la soirée du lundi 23 décembre. Antoine Armand a laissé sa place à Eric Lombard. Lors de sa première prise de parole, le nouveau ministre de l’Économie et des Finances entend traiter en priorité la question du déficit public, rapporte BFMTV, mardi 24 décembre. “Urgence écologique, urgence sociale, développement de nos entreprises… Les défis, qui sont innombrables, commandent de traiter notre mal endémique, le déficit et sa conséquence sur la dette”, a insisté l’ex-directeur général de la Caisse des dépôts.
“Plus nous sommes endettés, plus la dette coûte, plus elle étouffe le pays. Nous devons réduire le déficit sans tuer la croissance. C'est cet équilibre que nous devons rechercher et c'est le sens du projet de budget pour 2025 que nous allons poursuivre”, a déclaré le nouveau locataire de Bercy. Plus tôt, sur le plateau de la chaîne d’information, le Premier ministre, François Bayrou, avait plaidé pour un retour “autour” de 5 % du déficit ou “un peu plus” en 2025, quand les experts s’attendent à ce que le déficit culmine au-dessus de 6 % cette année.
Justice sociale et protection des entreprises
"Trop de nos concitoyens ont des revenus insuffisants pour vivre dignement et il nous faut ici travailler à une meilleure répartition des revenus, augmenter, dans le même mouvement, la quantité de travail et aussi la justice sociale", a encore ajouté Eric Lombard. "Le moteur de notre économie, ce sont les entreprises. Il faut protéger, il faut développer nos entreprises", a-t-il également tenu à rassurer.
publié le 24 décembre à 11h28, Emma Allamand, 6Medias
