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Vladimir Poutine se plaint d'un dialogue rompu avec la France, Emmanuel Macron lui répond cash

© Jacovides Dominique/Pool/ABACA

Alors que le président russe a affirmé, jeudi 14 décembre, que le chef de l’État français avait coupé toute communication avec lui, Emmanuel Macron lui a répondu, vendredi, lors d’une conférence de presse. Il s’est notamment dit prêt à rediscuter dans la perspective d’une "paix durable".

Bien que quelque peu éclipsée par la situation au Proche-Orient, la guerre en Ukraine se poursuit. Un sujet sur lequel Emmanuel Macron était très investi, notamment au début du conflit. Il s’était d’ailleurs érigé en l’un des principaux intermédiaires entre la Russie de Vladimir Poutine et l’Ukraine de Volodymyr Zelensky, avant que les positions du Kremlin ne vouent à l’échec toute tentative de négociation de paix.

Une relation sur laquelle est récemment revenu le président russe lors d’un échange avec la presse, dont les propos ont été relayés par le média Politico. Vladimir Poutine a tout d’abord tenu à rappeler qu’il partageait "d'assez bonnes relations de travail" avec la France et qu’il était prêt à collaborer sur divers plans, avant d’expliquer que le rapport avait été rompu soudainement. "À un moment donné, le président français a mis fin à nos relations. Nous ne l'avons pas fait, je ne l'ai pas fait. C'est lui qui l'a fait", a-t-il ainsi déclaré.

"Je n’ai pas changé de numéro"

Des déclarations dont a évidemment eu vent Emmanuel Macron, qui a répondu à une question sur les paroles de Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse donnée à l’issue du Conseil européen, rapporte Le Parisien. "Je n’ai pas changé de numéro", a d’abord ironisé le chef de l’État, avant de répondre plus sérieusement.

"Si Vladimir Poutine a une volonté de dialoguer et des propositions pour sortir du conflit et bâtir une paix durable, je prendrai l’appel", a-t-il affirmé, en précisant que "la France sera toujours une puissance qui aidera et qui ne ménagera pas ses efforts pour la paix". De son côté, Vladimir Poutine disait également ne pas exclure une reprise des discussions.

publié le 15 décembre à 20h40, Théo Rampazzo, 6Medias

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