Russie, Kazakhstan, Belarus donnent naissance à l'Union économique eurasiatique

par euronews-fr

L’Union économique eurasienne : c’est le vaste espace que le président russe Vladimir Poutine rêve de voir concurrencer les Etats Unis, l’Union européenne et la Chine. L’Ukraine a refusé d’y entrer et d’autres anciennes républiques soviétiques craignent de se retrouver dans la sphère d’influence russe en disant oui à cette union. Officiellement pourtant, cette union : Russie, Kazakhstan, Belarus n’a rien de politique. 123“Cette union est économique et ne touche pas aux questions d’indépendance, de souveraineté politique des Etats qui prennent part à ce processus d’intégration”, a affirmé le président Kazakh Nursultan Nazarbaev. 135Le président russe a lui insisté plutôt sur les bénéfices que chaque Etat va retirer de cette union. 137“Le bénéfice mutuel de ce processus d’intégration est en train de se démontrer par lui-même. La coopération économique de la Russie, du Belarus et du Kazakhstan progresse, la structure commerciale se développe, la proportion de biens de haute technologie augmente et l’avantage compétitif de nos pays devient plus important dans l‘économie mondiale”. 157On pourrait à première vue, juste en comparant les productions annuelles de richesses de l’union eurasiatique et de l’Union européenne, conclure à une compétition entre David et Goliath. C’est oublier que la Russie et le Kazakhstan concentrent d’importantes richesses dans le domaine de l‘énergie : 20% des réserves mondiales de gaz naturelet 15% des réserves pétrolières. Enfin l’Arménie et le Kirghistan, deux ex-république soviétiques sont très proches de l’Union. Les trois signataires de l’Union eurasiatique étaient déjà liés par un accord douanier datant de 2010. “Dans cette nouvelle Union, explique le communiqué du Kremlin, “les trois Etats garantissent la libre circulation des produits, services, capitaux et travailleurs et la mise en oeuvre d’une politique concertée dans les domaines clés de l‘économie : l‘énergie, l’industrie, l’agriculture et les transports”. On attend de voir comment va se matérialiser cette politique concertée, en tous cas Vladimir Poutine a démenti toute volonté de rebâtir un nouvel empire soviétique.

Vidéo suivante dans 5 secondes

Autres vidéos

Liens commerciaux