Kiev opte pour le dialogue et non la force avec les pro-russes

par euronews-fr

Les séparatistes pro-russes font fi de l’ultimatum de Kiev. Alors que celui-ci a pris fin ce vendredi matin, à Donetsk et ici, à Lougansk, les manifestants ont rejeté l’offre d’amnistie du gouvernement ukrainien. Depuis six jours, ils occupent les bâtiments de l’administration régionale et du SBU, siège de la sécurité à Lougansk. Et ils continuent de réclamer un référendum sur le rattachement de l’Est du pays à la Russie. Kiev avait menacé de les déloger par la force. Mais le gouvernement a finalement choisi de tendre la main. Ce matin, le Premier ministre Arseni Iatseniouk s’est rendu à Donetsk où il a rencontré tous les représentants des régions de l’Est et des hommes d’affaires. L’un d’eux sert d’intermédiaire avec les séparatistes et leur fera passer ce message : “Le gouvernement central n’est pas seulement prêt à dialoguer avec les régions, mais il est aussi prêt à répondre à toutes les demandes légales, tous les souhaits exprimés par les citoyens ukrainiens.”Kiev a fort à faire pour éteindre le feu de la contestation, désamorcer la crise, alors que des tensions ont éclaté hier à Odessa, dans le sud du pays. Sympathisants pro-russes et pro-Maïdan se sont affrontés à cause de la venue d’un des candidats à la présidentielle du pays, le 25 mai prochain, le candidat du parti du président Viktor Ianoukovitch, chassé du pouvoir fin février par Maïdan. La police est intervenue. Sept personnes ont été blessées. Le candidat du Parti des Régions, Oleg Tsarev, ici en rouge, a dû être escorté par les forces anti-émeutes pour quitter son hôtel et la ville.

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