Favelas : la spirale infernale de la violence

par euronews-fr

Sur la plage de Copacabana, un défilé silencieux. Des membres de l’ONG brésilienne “Rio de paix” ont procédé dimanche à l’enterrement symbolique d’un cercueil blanc, celui d’un petit garçon de 10 ans, tombé jeudi sous une balle perdue. Sa famille affirme que cette balle perdue serait celle de la police. Une victime collatérale des rixes régulières entre policiers et trafiquants de drogue dans les favelas. “La classe moyenne pleure rarement pour les meurtres et les violations des droits de l’homme qui se produisent dans les favelas. Aujourd’hui, nous voulons changer la culture dans notre ville. Cette semaine, un garçon a été tué. Nous ne pouvons pas rester silencieux”, explique Antonio Costa, président de l’ONG “Rio de paix”. Eduardo de Jesus Ferreira a reçu une balle en pleine tête, devant chez lui. C’est le 18e enfant des favelas tombé sous des balles perdues lors d’affrontements depuis 2007. Ses funérailles ont été entièrement payées par le gouvernement de l‘État de Rio, alors qu

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