Ankara ferme face au PKK

par euronews-fr

Cet attentat, à Suruç, une ville kurde de Turquie, contre un groupe de jeunes qui se disposaient à partir à Kobane, de l’autre coté de la frontière en Syrie, avait fait 32 morts le 20 juillet dernier. Il a marqué le point d’inflexion de la politique turque envers le groupe Etat Islamique, responsable de l’attentat: pour la première fois, Ankara a frappé des positions djihadistes. En représailles à l’attentat de Suruç, qui visait des militants pro-kurdes, le PKK a revendiqué une série d’attaques meurtrières contre des policiers en Turquie. La guerrilla pro-kurde accuse Ankara d’aider sous couvert le groupe Etat Islamique au détriment des Kurdes de Syrie. Dans la foulée, pour la première fois depuis trois ans, les chasseurs bombardiers turcs frappent aussi les bases arrières du PKK, dans les montagnes du nord de l’Irak, où ses miliciens se sont retirés en 2013 au début de la trêve désormais rompue. Pour les observateurs, cette double opération pourrait servir à renforcer les pr

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