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Variole du singe : le plus haut niveau d’alerte mondiale déclenché par l’OMS

© ABACA

Le plus haut niveau d’alerte au niveau international a été déclenché par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant la variole du singe. Le virus s’est multiplié ces dernières semaines dans plusieurs pays africains.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché, mercredi 14 août, son plus haut niveau d’alerte mondiale concernant la variole du singe. "Aujourd'hui, le comité d'urgence s'est réuni et m'a fait savoir qu'à son avis, la situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale. J'ai accepté cet avis", a déclaré le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse, rapporte BFMTV.

Le 11 juillet dernier, l’OMS avait déjà mis en garde contre la menace de cette maladie, également appelée monkeypox ou mpox en Afrique, sur la santé. Elle avait exprimé son inquiétude sur la poussée épidémique d’une nouvelle souche plus mortelle du virus en République démocratique du Congo (RDC). Le virus est apparu dans d’autres pays africains tels que le Burundi, la Côte d’Ivoire, l’Ouganda ou encore le Kenya. En RDC, plus de 11 000 cas ont déjà été recensés, dont 450 décès.

107 cas en France début 2024

Découvert pour la première fois chez les humains en 1970, le virus était principalement transmis par des animaux infectés, qui mangeaient par exemple des viandes de brousse. Les contaminations se sont produites dans le monde entier à partir de 2022, principalement chez les hommes homosexuels et bisexuels. Une urgence de santé publique de portée internationale avait été déclenchée dans la foulée. L’état d’alerte s’était arrêté en mai 2023.

En France, le dernier bilan porte sur la période janvier-avril 2024. 107 cas d’infection ont été signalés à Santé publique France. "Le nombre de cas de mpox signalés tous les mois en France depuis le début de l’année 2024 a nettement diminué par rapport au nombre de cas signalés en 2022, cependant le virus continue à circuler à bas bruit", expliquait l’organisme.

publié le 14 août à 20h50, Lilian Moy, 6Medias

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