Une scène "d'apocalypse" : un journaliste peine à trouver ses mots devant le massacre de Kfar Aza
© DPA/ABACA
Les journalistes du monde entier présents à Kfar Aza ont été témoins d'une scène "d'apocalypse". Des dizaines de corps, décapités pour certains jonchent l'intérieur des maisons après le passage des mercenaires du Hamas. Visiblement encore chamboulé, le journaliste d'i24News a d'ailleurs eu beaucoup de mal à trouver ses mots pour décrire l’horreur.
Une "odeur de mort". C'est par ces termes, forts de sens, que le journaliste d'i24News, Maêl Benoliel a décrit le kibboutz de Kfar Aza, mardi 10 octobre au micro de BFMTV. Situé à 800 mètres de la frontière entre Israël et la bande de Gaza, le lieu a été le théâtre de terribles exactions menées par les membres du Hamas durant près de 36 heures, avant d'être repris par l'armée israélienne. Hommes, femmes et enfants ont ainsi été sauvagement assassinés et certaines maisons ont été brûlées.
Une scène d'apocalypse
À leur arrivée sur place, Tsahal n'a pu que constater l'horreur qui règne sur place. Visiblement encore en état de choc après la vision des corps, le journaliste de nos confrères peinait à trouver ses mots pour s'exprimer. "Il va être extrêmement difficile pour moi de vous décrire l'horreur que nous avons pu voir ces dernières minutes", a-t-il expliqué avec émotion. Et de poursuivre : "On parle de dizaines de maisons brûlées avec des familles entières tuées à l'intérieur, de femmes et d'enfants à qui on a coupé la tête." Mais pour l'heure, les informations remontées sur le terrain par certains soldats n'ont pas toutes été confirmées.
Un à un, les corps sans vie sont évacués par Tsahal afin de procéder à un décompte du nombre de victimes. "Selon certaines estimations, on parle de 200 personnes uniquement à Kfar Aza", alors même qu'aucun chiffre définitif donc ne peut, pour l'heure, être communiqué par Tsahal.
Près de 70 corps de mercenaires du Hamas qui se sont rendus dans cette localité, ont aussi été retrouvés. "C'est un massacre, il n'y a pas d'autres termes, c'est inimaginable", poursuit Maël Benoliel. Un point de vue partagé par le major-général Itai Veruv alors témoin des atrocités qui viennent de se dérouler. "Ce n'est pas une guerre, ce n'est pas un champ de bataille. C'est un massacre. C'est une activité terroriste", s'est-il exprimé. Et de conclure : "C'est quelque chose que je n'ai jamais vue de ma vie."
publié le 10 octobre à 22h50, Kévin Comby, 6Medias