6Médias, publié le mardi 17 avril 2018 à 08h05
Patrice Leclerc, maire communiste de Gennevilliers s'est vu refuser l'accès au territoire israélien comme le raconte Le Monde.
Son engagement lui a valu d'être refoulé de la frontière israélienne lundi 16 avril. Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), a été interdit d'entrer en Israël.
En cause, son soutien au boycott du pays comme l'explique Le Monde.
L'annonce de cette décision a été confirmée par les ministères de l'Intérieur et des Affaires Stratégiques. "Dans la mesure où il s'agit de quelqu'un qui soutient le BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël) il a été décidé de ne pas l'autoriser à se rendre en Israël", a précisé un communiqué des deux ministères. "Nous ne permettons pas à ceux qui agissent contre Israël d'entrer dans le pays pour s'y livrer à des provocations", a affirmé le ministre de l'Intérieur Arieh Deri.
Dans un communiqué publié dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 avril, et relayé par Le Monde, l'édile communiste a également confirmé cette information. Il rapporte que "les raisons invoquées" pour justifier ce refus "sont la connaissance de Palestiniens, le soutien aux prisonniers politiques." Avant de poursuivre : "Cette situation marque un raidissement de la position de l'État d'Israël à l'égard de celles et ceux qui agissent pour le droit des Palestiniens à disposer d'un État libre et indépendant. Cette situation d'arbitraire est intolérable".
Selon le maire de Gennevilliers, "la France, et particulièrement le président Macron, doivent refuser cette humiliation constante à l'égard de citoyens français interdits d'entrer en Palestine. Devant le refus d'Israël de respecter les différentes résolutions de l'ONU, la France doit reconnaître officiellement l'État de Palestine".