Monde

Un Britannique prélevé par erreur de 285 000 euros à cause d'une facture d'électricité

© Imago / Panoramic - Le coût de l'électricté. (image d'illustration)

Le directeur d’un centre de vacances britannique a vu le compte en banque de son entreprise être lourdement impacté par un prélèvement automatique de son fournisseur d’électricité, après une erreur de gestion.

C'est une erreur aux lourdes conséquences qu'on ne souhaite à personne. Comme le rapporte la BBC, mercredi 31 janvier, un Britannique, client de TotalEnergies, a eu récemment la mauvaise surprise de recevoir une facture erronée de 285 000 euros prélevée directement sur le compte bancaire du centre de vacances qu'il dirige au Royaume-Uni. Patrick Langmaid assure n'avoir reçu aucune notification préalable de la part du fournisseur d'énergies.

Le directeur du centre de vacances a exprimé son désarroi auprès de nos confrères, soulignant que sa facture habituelle avoisinait les 2 800 euros, soit cent fois moins. "C’était la panique au bureau", se remémore-t-il. Si ce type de mésaventure est rare, il ne s'agit cependant pas d'un cas isolé. Une église au Pays de Galles a notamment été débitée illicitement de 40 000 livres sterling (47 000 euros), avant d'être sauvée grâce à un don généreux d'un fidèle. Trois autres clients britanniques ont également subi des prélèvements bien plus élevés que prévu : de 48 000, 45 000 et 19 000 euros.

TotalEnergies pointe du doigt une "erreur humaine"

Interrogée par la BBC, Dhara Vyas, directrice générale adjointe d'Energy UK, représentant les fournisseurs d'énergie, a reconnu que des erreurs pouvaient survenir dans le processus de facturation, souvent dues à des erreurs humaines ou automatisées. De son côté, TotalEnergies a admis qu'une "erreur humaine" avait empêché l'annulation de la facture exorbitante du centre de vacances. Patrick Langmaid a exprimé son mécontentement envers l'entreprise, la banque, et le système de prélèvement automatique, critiquant le manque de contrôles et d'alertes en cas d'anomalie.

publié le 1 février à 15h44, Quentin Marchal, 6Medias

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