Monde

"Tout est possible dans le monde moderne" : Vladimir Poutine avertit l'Occident du risque de Troisième Guerre mondiale

© Sputnik/ABACA - Le président russe, Vladimir Poutine, a été réélu pour un cinquième mandat.

Fraîchement réélu président de la Russie, Vladimir Poutine a mis en garde les Occidentaux, lundi 18 mars, sur un éventuel conflit entre l'Otan et son pays, en représailles à l'invasion de l'Ukraine.

C'est un discours qui ne manquera pas de donner des sueurs froides à de nombreux dirigeants du monde entier. Comme le rapporte l'agence de presse Reuters, lundi 18 mars, Vladimir Poutine a prévenu les Occidentaux qu'un conflit direct entre la Russie et l'Otan aurait pour effet de rapprocher le monde d'une Troisième Guerre mondiale, ajoutant toutefois que pratiquement personne ne souhaitait une telle issue. "Tout est possible dans le monde moderne", a déclaré le président russe, fraîchement réélu à plus de 87% des suffrages.

Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, les relations entre la Russie et l'Occident se sont nettement dégradées à un niveau sans précédent depuis la crise des missiles cubains en 1962, laissant craindre un point de non-retour et un possible conflit armé. Lors d'une allocution jeudi 14 mars, Emmanuel Macron, qui a dit ne pas vouloir d'"escalade", a appelé les Occidentaux à un "sursaut", prévenant qu'une victoire russe en Ukraine constituerait une "menace existentielle" pour l'Europe.

"Nous sommes en faveur de discussions de paix"

"Il est clair pour tout le monde qu'un (conflit entre la Russie et l'Otan) marquerait l'ultime étape avant une Troisième Guerre mondiale. Je pense que pratiquement personne ne veut de cela", a déclaré Vladimir Poutine, après sa victoire sans partage lors de la présidentielle russe.

Vladimir Poutine s'est également adressé directement à son homologue français, l'invitant à jouer un rôle pour la paix. "Tout n'est pas encore perdu", a-t-il déclaré. "Je l'ai dit encore et encore, et je vais le répéter : nous sommes en faveur de discussions de paix, et pas seulement parce que l'ennemi arrive à court de munitions", a poursuivi le président russe.

publié le 18 mars à 07h51, Quentin Marchal, 6Medias

Liens commerciaux