S'il est élu, Donald Trump promet de "résoudre" la guerre en Ukraine
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Le candidat républicain à la présidentielle américaine a rencontré le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky le 27 septembre, affirmant pouvoir "résoudre" la guerre lancée par la Russie s'il accède à nouveau à la Maison Blanche. Sans toutefois préciser comment il comptait s'y prendre.
Après avoir rencontré, jeudi, le président américain Joe Biden et sa vice-présidente Kamala Harris, candidate démocrate à la présidentielle de novembre, Volodymyr Zelensky s'est rendu, le lendemain, à la Trump Tower. Sur invitation du candidat républicain dans la course à la Maison Blanche, le président ukrainien, présent à New York à l'occasion de l'assemblée générale de l'ONU, a accepté cette rencontre qui s'annonçait tendue, rapporte Le Parisien. En effet, Donald Trump, à plusieurs reprises, a tenu des propos plutôt bienveillants sur le président russe Vladimir Poutine, à qui il avait réservé son premier appel téléphonique après son élection en 2016. En 2022, il avait, par ailleurs, qualifié la stratégie de Poutine en Ukraine de "génie". En février dernier, l'ex-président américain, avait aussi affirmé, lors d'une prise de parole sur l'OTAN, qu'il "encouragerait" la Russie à s'en prendre aux pays de l'alliance de défense si ceux-ci ne payaient pas leur part. Mais la tonalité de l'entrevue entre Zelensky et Trump a été plus positive qu'attendu.
"Cette guerre n'aurait jamais dû avoir lieu"
Sachant déjà pouvoir compter sur le soutien indéfectible de Joe Biden et Kamala Harris, le président ukrainien viendrait-il de trouver un nouvel allié ? La question se pose à l'issue de son entretien avec Donald Trump, qui s'est engagé à "résoudre" la guerre en Ukraine s'il est élu en novembre. "Cette guerre n’aurait jamais dû avoir lieu, mais nous allons la résoudre" a-t-il assuré. Zelensky, lui, avait affirmé quelques jours plus tôt au New Yorker, que le candidat républicain ne savait "pas vraiment comment arrêter la guerre", provoquant chez Donald Trump, un élan de colère manifestement vite réfréné.
Ce n'est pas la première fois que l'ancien président dit être capable de régler la situation, bien qu'il n'ait jamais précisé comment il comptait s'y prendre. Jeudi, il a réfuté les accusations de Kamala Harris, pour qui Trump veut une "capitulation" de l'Ukraine. La veille pourtant, le républicain s’en était bien pris à Zelensky, l’accusant de "refuser de conclure un accord" avec Moscou.
publié le 27 septembre à 18h28, Sabrina Guintini, 6medias