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Royaume-Uni : un avion perd ses hublots en plein vol

© Pixabay (Photo d'illustration)

Samedi 4 octobre, un vol charter de la compagnie britannique Titan Airways devant relier Londres à Orlando a été contraint de faire demi-tour après la chute de deux vitres extérieures. La veille, l’appareil avait servi pour le tournage d’un film, indique le Daily Mail.

"Y-a-t’il un hublot dans l’avion ?". S’il ne s’agit pas du titre de la prochaine superproduction hollywoodienne, la mésaventure d’un vol de la compagnie britannique Titan Airways a bien un rapport avec le cinéma. L’avion, qui avait décollé de Londres le 4 octobre en direction d’Orlando, aux États-Unis, transportait 11 membres d’équipage et 9 passagers. Alors que peu après son décollage, l’avion avait atteint une altitude de 14 000 pieds, soit plus de 4 km, les passagers ont ressenti une fraicheur et un bruit inhabituels dans la cabine, rapporte le Daily Mail.

L’un des membres d’équipage s’est alors rendu à l’arrière de l’appareil pour constater un éventuel problème, et a découvert que le joint d'une des fenêtres "battait sous l'effet du flux d’air", précise le quotidien britannique. Après une inspection réalisée par un ingénieur présent à bord, la décision a été prise de rebrousser chemin pour ne prendre aucun risque.

Un film qui aurait pu mal tourner

Une fois l’avion revenu sur le tarmac, une vérification plus poussée a eu lieu et c’est alors que l’équipage a remarqué, stupéfait, que deux fenêtres extérieures avaient disparu, tandis qu’une troisième ne tenait qu’à un fil. Il ne restait plus sur ces hublots que les vitres en plastique situées à l’intérieur de la cabine, souligne le Daily Mail.

La raison ? Un tournage survenu la veille, durant lequel les vitres de l’avion ont été exposées pendant plusieurs heures à des éclairages "très puissants", afin de créer la sensation "d’un lever de soleil". Seulement, l’utilisation prolongée et la chaleur diffusée par ces projecteurs, situés trop près de l’appareil, ont endommagé les composants des vitres de l’avion. Le quotidien explique que si la cabine est restée pressurisée tout au long du vol, cela aurait pu avoir de graves conséquences si l’avion, récemment emprunté par le roi Charles et le Premier ministre Rishi Sunak, avait poursuivi son ascension.

publié le 11 novembre à 14h05, Théo Rampazzo, 6Medias

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