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Présidentielle aux États-Unis : 90 millions de dollars de dons bloqués pour inciter au retrait de Joe Biden

© UPI/ABACA (Photo d'illustration)

Selon le New York Times, une cagnotte de 90 millions de dollars destinée à la campagne présidentielle démocrate a été bloquée par les donateurs. Les sommes seront débloquées si un autre candidat remplace l’actuel président sortant.

La campagne présidentielle de Joe Biden se transforme en un véritable parcours du combattant. Le président des États-Unis, candidat à sa propre réélection le 5 novembre prochain, se retrouve de plus en plus en difficulté. Vivement critiqué par Donald Trump et l’opposition, en raison de ses nombreux manquements en public, Joe Biden est plus que jamais remis en question par son propre camp, qui préférerait qu’un autre représente les couleurs des démocrates à la présidentielle.

Comme pour confirmer cette défiance à l’égard du chef de l’État âgé de 81 ans, 90 millions de dollars de dons récoltés pour financer la campagne démocrate ont été bloqués par les donateurs, rapporte le New York Times. Ils exigent le retrait de Joe Biden afin de débloquer ces fonds.

De nouvelles gaffes

Cette décision fait suite aux récentes polémiques provoquées par Joe Biden, dont l’état de santé est, chaque jour, pointé un peu plus du doigt. Selon le quotidien américain, les donateurs ont été particulièrement affectés par la piètre performance du président lors du débat face à Donald Trump, datant du 27 juin. Apparu fébrile et hésitant, Joe Biden avait alors eu beaucoup de mal face à son adversaire, n’arrivant parfois pas à finir ses phrases. Alors que dans une interview accordée à la chaîne NBC News, vendredi 5 juillet, il avait réaffirmé être "plus qualifié" que quiconque pour remporter l’élection, Joe Biden a de nouveau été mis sous le feu des critiques.

Lors du sommet de l’Otan, qui s’est tenu du 9 au 11 juillet à Washington, Joe Biden s’est trompé au moment d’appeler le président ukrainien, Volodymyr Zelensky sur scène. "Mesdames et messieurs, le président Poutine", a-t-il alors lancé. Jeudi 11 juillet, lors d’une conférence de presse, il s’est rendu coupable d’un nouveau lapsus. "Ecoutez, je n'aurais pas choisi le vice-président Trump si elle n'était pas qualifiée pour être présidente", a-t-il déclaré, à la place de nommer l’actuelle vice-présidente, Kamala Harris.

publié le 13 juillet à 19h05, Théo Rampazzo, 6Medias

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