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Présidentielle américaine : Kamala Harris révèle sa priorité numéro 1

© Richard Ellis/UPI/ABACAPRESS.COM - Kamala Harris a déroulé son programme et a glissé des attaques à son rival Donald Trump lors de sa première interview en tant que candidate.

La candidate démocrate a été interviewée par la CNN pour la première fois depuis son investiture jeudi 29 août. Elle y a confié vouloir "soutenir la classe moyenne" et "tourner la page" Donald Trump en priorité.

Première interview pour la candidate Harris. La vice-présidente américaine s'est prêtée au jeu des questions-réponses avec la CNN jeudi 29 août, une première depuis son investiture démocrate pour remplacer le candidat sortant, Joe Biden. Elle n'a pas révélé de nouvelles thématiques de campagne, préférant insister sur sa priorité : "Soutenir les classes moyennes". "Quand je regarde les ambitions du peuple américain, je pense qu'il est prêt à aller de l'avant. Je pense que malheureusement, ces dix dernières années, [Donald Trump] a soutenu un programme visant à diminuer la force et le caractère de ce que nous sommes en tant qu’Américains et à diviser notre nation", explique-t-elle.

Et de marteler : "Les gens sont prêts à tourner la page". Pour aider ces classes moyennes, Kamala Harris veut notamment faire face à la "pénurie" de logements avec une aide au premier achat immobilier. La candidate démocrate n'a pas manqué de rendre hommage à son prédécesseur et président actuel, Joe Biden, saluant son bilan en termes de politiques intérieure et internationale.

Consensus

Voulant opposer son profil à celui de son rival républicain, Kamala Harris a insisté sur la nécessité de faire consensus, et a évoqué la possibilité de nommer un ministre républicain dans sa future administration. Elle a également répondu aux critiques du camp Trump, qui l'accuse d'être une "girouette". Ses "valeurs n'ont pas changé", balaie-t-elle, en prenant exemple l'écologie : "J'ai toujours pensé (...) que le changement climatique était une réalité, que c'est une question urgente". La vice-présidente a contre-attaqué, affirmant que lorsqu'il était à la Maison-Blanche, Donald Trump avait "tué un projet de loi" sur l'immigration.

Ce dernier "visait à sécuriser la frontière", et ne l'a pas signé pour "s'aider lui-même politiquement". "Cela aurait ajouté plus d’agents aux frontières et nous aurait permis d’augmenter les saisies de fentanyl", affirme-t-elle, avant de promettre de signer cette loi si elle était élue.

publié le 30 août à 08h30, Martin Pereira, 6Medias

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