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Présidentielle américaine : dernières joutes verbales entre Kamala Harris et Donald Trump

© Daniel Heuer/CNP/ABACAPRESS.COM - Kamala Harris se tient devant l'aile sud de la Maison-Blanche, où son opposant Donald Trump avait appelé à la révolte après sa défaite contre Joe Biden en 2021.

Six jours avant un scrutin à l’issue plus qu’incertaine aux États-Unis, la représentante du camp démocrate et son opposant républicain continuent de se livrer une bataille sans merci, entretenant le mystère le plus entier au sujet du candidat qui sortira vainqueur de ce scrutin.

Objectif Maison-Blanche. Alors que l’élection présidentielle américaine aura lieu dans moins d’une semaine, le 5 novembre, Kamala Harris a pris la parole devant les colonnes de la façade sud de la résidence officielle du président des États-Unis, à Washington. "Il est temps de tourner la page", a-t-elle notamment déclaré, dans un discours très solennel, prononcé à l’endroit même où l’ancien président Donald Trump avait enjoint ses partisans le 6 janvier 2021, à "marcher sur le Capitole", pour se "battre comme des diables", après avoir été défait dans les urnes par Joe Biden ; donnant lieu à des scènes de terreur rares, et ayant provoqué la mort de six personnes. Pour l’actuelle vice-présidente du pays, le candidat républicain aujourd’hui âgé de 78 ans est "instable, obsédé par la vengeance, rongé par le ressentiment et en quête d’un pouvoir sans limites", rapporte BFMTV.

Une élection pleine de rebondissements

Ce "réquisitoire final" contre Donald Trump promis par Kamala Harris était certes attendu, mais il n’était pas le seul. Plus tôt dans la journée, l’ancien magnat de l’immobilier s’est exprimé, lui, depuis sa résidence de Mar-a-Lago, à Palm Beach en Floride. Durant plusieurs minutes, le milliardaire américain s’en est violemment pris à son opposante démocrate, considérant "qu’il fallait qu’elle retourne à la maison et qu’elle se retrouve un boulot". Il a également critiqué les résultats de la politique d’immigration mis en place par l’administration qui lui a succédé.

Cette élection présente plusieurs caractéristiques inédites au pays de l’oncle Sam. D’abord, elle se déroule dans un contexte sécuritaire plus que tendu. Donald Trump a en effet été visé par deux tentatives d’assassinat et les équipes de Kamala Harris avaient déployé un dispositif renforcé, érigeant trois épaisses vitres devant la candidate démocrate. Aussi, au-delà des tensions, l’issue du scrutin a rarement été aussi incertaine : les instituts de sondage estiment que la victoire d’un candidat ou de l’autre pourrait se jouer à quelques voix près.

publié le 30 octobre à 07h10, Nathan Hallegot, 6Medias

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