"Plus qu’un ami, c’est mon fils" : le chef Raoni loue les actions d'Emmanuel Macron en matière d’écologie
© Sebadelha Julie/ABACA - Emmanuel Macron et le chef Raoni en 2019
Le Grand chef du peuple Kaypo s’est exprimé sur ses relations avec les différents dirigeants du monde entier mercredi 13 décembre. Sur BFMTV, il a notamment évoqué Emmanuel Macron, qu’il considère comme son "fils".
Comparé à tous les chefs d'État qu’il a rencontrés, le chef Raoni en apprécie un particulièrement. Grande figure de la protection de la forêt amazonienne et de la culture indigène au Brésil, il a rencontré de nombreux dirigeants mais a donné sa préférence auprès de BFMTV mercredi 13 décembre. Emmanuel Macron est en effet en tête de la liste des présidents avec qui il entretient les meilleures relations et qui lui apportent un soutien.
"Plus qu’un ami, c’est mon fils", a lâché le chef du peuple Kaypo. "C’est lui qui m’aide le plus. J’ai rencontré beaucoup d’autorités différentes du monde entier, je parle avec eux des problèmes de déforestation, de mes inquiétudes", a-t-il poursuivi.
"Il faut m’écouter"
Autre personnalité appréciée, le roi Charles III : "C’est un grand ami, je le connais très bien, je l’aime beaucoup." D’autres personnalités politiques n’ont en revanche pas été épargnées. Notamment l’ancienne présidente du Brésil, Dilma Rousseff, qu’il qualifie d’"horrible présidente pour le peuple indigène". Mais ce n'est rien à côté de Jair Bolsonaro "qui a essayé de nous exterminer, je suis content que Lula soit revenu", a-t-il déclaré.
Quant au nouveau dirigeant d’extrême droite argentin, Javier Milei, son élection ne ravie pas le Grand chef. "Il faut le virer, on a besoin d’un président qui travaille pour tous, pas comme lui", a-t-il lâché.
"Tous les chefs d’Etats, tous les présidents des pays doivent être à mes côtés, on doit arrêter la déforestation et le changement climatique dans le monde", a-t-il demandé alors que les représentants de 197 pays viennent d’approuver un accord pour une "transition" hors des énergies fossiles. "Je pense que les pays d’ici, les Européens, vous payez pour la déforestation, vous financez en achetant du bois illégal qui vient de l’Amazonie. Si vous continuez, on aura des problèmes. Il faut m'écouter, car les entreprises au Brésil continuent la déforestation pour le soi-disant progrès", a prévenu le chef Raoni.
publié le 13 décembre à 09h47, Inès Cussac, 6Medias