Maroc : après le séisme, le roi Mohammed VI s'est rendu auprès des victimes
Ce mardi 12 septembre, le roi du Maroc s'est rendu dans l’hôpital de Marrakech, a rapporté BFMTV. L'établissement accueille depuis trois jours un grand nombre de blessés du séisme, qui a frappé le pays dans la nuit de vendredi à samedi et fait plus de 2 900 morts.
Le roi du Maroc Mohammed VI a rendu visite à des victimes du séisme meurtrier survenu dimanche 9 septembre 2023. Il est allé au Centre hospitalier universitaire (CHU) de la quatrième plus grosse ville du pays, selon une information BFMTV, confirmée par les militaires marocains postés devant l’établissement.
Selon la chaîne, le souverain est resté 20 minutes dans l'hôpital, où il a donné son sang. Aucune communication officielle n’avait été passée mais plusieurs indices dans la matinée permettaient déjà de deviner qu’une arrivée royale se préparait. D’après l’envoyé spécial de la chaîne, plusieurs éléments à proximité de l’hôpital ont permis, dans un premier temps, de murmurer que le roi allait se rendre auprès des victimes du séisme. Dans la soirée de mardi, le bilan humain a été revu à la hausse : il fait état de 2 901 morts et 5 530 blessés, selon les autorités. Les militaires en tenue d’apparat, mais aussi les tapis traditionnels qui se déroulés ou encore la peinture fraîche qui recouvre les barrières ont installé la rumeur. De plus, "la télévision officielle, si ce n’est la télévision du roi avec le caméraman officiel [de la couronne, NDLR]" commencent à prendre place devant l’hôpital.
Fin des trois jours de deuil
Cette venue surprise du roi était pourtant attendue par la population qui déplorait le silence assourdissant de ce dernier. Lors du tremblement de terre de magnitude 7, faisant de cet événement la pire catastrophe naturelle de son règne, Mohamed VI était à Paris. De là, il s’est finalement exprimé 19 heures après le séisme. Dans cette déclaration officielle réalisée à Paris, il a décrété trois jours de deuil qui ont pris fin lundi 11 septembre au soir. La fin de cette période marque peut-être aussi la fin de l’inaction et de la discrétion du roi.
publié le 13 septembre à 06h37, Inès Cussac, 6Medias
