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Maroš Šefčovič envisage d’inclure le Royaume-Uni dans un accord commercial paneuropéen

© PA Photos/ABACA

Selon le commissaire européen au Commerce, l’idée d’intégrer le Royaume-Uni dans un accord douanier avec les États membres de l’Union européenne n’est pas à exclure. Cependant, au sein du gouvernement britannique, les avis diffèrent.

"La balle est dans le camp du Royaume-Uni". Des mots signés Maroš Šefčovič lors du Forum économique mondial de Davos, à propos d’un éventuel accord douanier entre les Britanniques et les pays membres de l’Union européenne, rapporte la BBC. S’il explique qu’aucune piste précise n’a encore été évoquée à l’heure actuelle, un tel accord est, selon lui, "quelque chose que nous pourrions envisager", a-t-il confié au média anglais.

Cependant, côté britannique, la porte n’est pas encore totalement ouverte. Selon Matthew Pennycook, ministre du logement, le gouvernement britannique "ne cherche pas à participer à cet arrangement particulier". Même son de cloche du côté de Nick Thomas-Symonds, ministre des Relations post-Brexit avec l’UE, qui a déclaré, jeudi 23 janvier, que le Royaume-Uni n'a pas pour projet de rejoindre un tel accord, indique BFMTV.

La ministre des Finances prête à discuter

Malgré tout, les espoirs d’aboutir à l’entrée du Royaume-Uni dans la zone pan-euro-méditerranéenne (PEM) ne sont pas complètement vains. "C'était vraiment intéressant de voir Maroš Šefčovič suggérer cette semaine que le Royaume-Uni pourrait être le bienvenu dans ce cadre douanier paneuropéen méditerranéen", a ainsi déclaré Rachel Reeves, la chancelière de l’Échiquier, ministre chargée des finances et du trésor, sur le plateau de Sky News, dimanche 26 janvier.

"Nous sommes absolument ravis d’examiner ces différentes propositions, car nous savons que l’accord conclu par le gouvernement précédent ne fonctionne pas suffisamment bien, pas pour les petites entreprises qui tentent d’exporter, ni pour les grandes entreprises", a-t-elle poursuivi, se disant prête à examiner les "idées constructives", mais seulement si elles respectent les lignes rouges du gouvernement britannique.

publié le 26 janvier à 16h05,

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