Les ressortissants français sont appelés à quitter le Liban le plus rapidement possible
© Balkis Press/ABACAPRESS.COM - Aéroport de Beyrouth
Après les frappes qui ont touché le Liban le 30 juillet, la crainte d’une escalade entre Israël et le Hezbollah est croissante. Les ambassades françaises mais aussi américaines et britanniques ont appelé leurs ressortissants à quitter le pays.
L’Occident craint pour ses ressortissants au Liban, après la frappe stratégique revendiquée par Israël qui a tué le chef du Hamas. Dans une note, le ministère des Affaires étrangères a appelé, le 4 août, les ressortissants français à "prendre leurs dispositions maintenant pour quitter [le pays] dès que possible". Le quai d’Orsay parle du "contexte sécuritaire très volatile" dans la région et rappelle que "des vols commerciaux directs et avec escales vers la France sont encore disponibles".
La veille, l’ambassade américaine au Liban a aussi appelé ses ressortissants à quitter le pays en prenant "n’importe quel avion disponible, même si ce vol ne part pas immédiatement ou ne suit pas l’itinéraire de leur choix", rapporte BFMTV.
Dans un communiqué, l’ambassade assure qu’il reste des "options de transport commercial pour quitter le Liban". Les États-Unis sont le principal allié d’Israël et ont ainsi annoncé avoir "modifié dispositif militaire" afin de mieux protéger leurs forces armées et de "doper le soutien à la défense d’Israël".
Les ressortissants britanniques appelés à quitter le pays
Londres a fait un appel similaire à ses ressortissants "tant que des liaisons commerciales restent disponibles". David Tammy, ministre britannique des Affaires étrangères, assure que son message est "clair" pour les ressortissants : "partez maintenant." Ils sont aussi appelés à s’enregistrer auprès des services consulaires afin de rester informés de l’évolution de la situation. De plus, du personnel militaire devrait être déployé dans la région pour fournir "un soutien opérationnel" aux ambassades britanniques.
Les options sont de moins en moins nombreuses pour quitter le pays. En effet, plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leurs liaisons avec l’aéroport de Beyrouth, telles que Lufthansa jusqu’au 5 août, Air France et Transavia jusqu’au 6 août au moins, et Kuwait Airways dès lundi.
Dans la nuit de samedi à dimanche, une cinquantaine de roquettes ont été tirées sur Israël, qui ont été stoppés par le dôme de fer. Ces frappes sont habituelles depuis le 7 octobre dernier, ça ne serait donc pas la réponse promise par le Hezbollah.
publié le 4 août à 06h42, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias