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Le réchauffement climatique accentuerait les turbulences en avion

© Pixabay (photo d'illustration)

Une étude menée par les chercheurs de l’université de Reading, au Royaume-Uni, révèle que le réchauffement climatique augmente le nombre et la durée des turbulences en avion, rapporte Franceinfo.

C’est un lien établi à partir de données atmosphériques. Des chercheurs britanniques ont recensé des turbulences survenues en "air clair" (quand il n’y a ni nuage ni orage, ndlr) et ont découvert qu’elles ont augmenté de 50% en l’espace de 40 ans, rapporte Franceinfo.

D’après cette étude, l’une des zones aériennes les plus fréquentées, située au-dessus de l’océan Atlantique, compte désormais 27 heures de turbulences annuelles, contre 17 heures en 1979. Celle-ci indique également que lors d’un Paris-New York, on subit en moyenne dix minutes de turbulences. Une durée qui devrait doubler, voire tripler d’ici 2050.

Pas de danger supplémentaire

Ces turbulences naissent de la rencontre entre deux courants d’air de vitesse, de chaleur et de sens différents. C’est ce que l’on appelle le cisaillement du vent. D’après l’étude britannique, plus l’air est chaud, plus le cisaillement augmente. D’autres interférences peuvent également survenir à cause du réchauffement climatique. En effet, si l’air au sol est trop chaud, cela peut même empêcher les avions de décoller, la température maximale pour les gros avions étant de 48 °C. Une température qui pourrait être plus facilement atteinte demain avec le bitume utilisé sur les pistes d’aéroports.

Si le réchauffement climatique augmente le risque de turbulences, celles-ci ne sont toutefois pas plus dangereuses pour les usagers. En effet, les avions sont conçus pour y résister. Les risques d’accidents sont donc toujours minimes. Malgré tout, elles coûtent cher : entre 150 à 500 millions de dollars par an, uniquement pour les Etats-Unis.

publié le 17 juin à 11h45, Orange avec 6Medias

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