Le Hamas annonce que son chef, Ismaïl Haniyeh, a été tué à Téhéran
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En Iran, les médias ont annoncé la mort du leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans la matinée du mardi 31 juillet. Selon le Hamas, il aurait été tué lors d'un raid israélien.
Les gardiens de la révolution d'Iran et la télévision d'État ont annoncé la mort d'Ismaïl Haniyeh, 61 ans, mercredi 31 juillet. Leader du Hamas, il aurait été tué dans une frappe "sioniste" lors d'un raid aérien attribué à Israël, selon le mouvement palestinien. Si l'assassinat n'a pas été revendiqué pour l'heure, tous les regards se tournent désormais vers Israël, souligne Le Monde, qui poursuit ses bombardements dans la bande de Gaza depuis les attaques du 7 octobre.
"Un acte lâche qui ne restera pas sans réponse"
Dans un communiqué, les gardiens de la révolution iraniens affirment que "la résidence d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique de la résistance islamique du Hamas, a été touchée à Téhéran". Selon eux, le leader du Hamas et son garde du corps, également décédé lors du raid, "sont morts en martyrs".
De son côté, le Hamas accuse Israël d'avoir tué son chef à Téhéran, car ce dernier avait participé à "l’investiture du nouveau président" iranien la veille, mardi 30 juillet. Peu après l'annonce de sa mort, le Hamas a promis une "réponse", selon Le Monde. "L’assassinat du chef Ismaïl Haniyeh est un acte lâche qui ne restera pas sans réponse", a promis Moussa Abou Marzouk, membre du bureau politique du Hamas.
En réaction, le guide suprême iranien Ali Khamenei a promis un "châtiment sévère à Israël". "Nous considérons qu'il est de notre devoir de venger le sang (de Haniyeh) qui a été versé sur le territoire de la République islamique d'Iran", a-t-il déclaré dans un communiqué relayé par BFMTV. La Turquie a également réagi. Le président Recep Tayyip Erdogan a condamné l'"assassinat perfide" de son "frère" sur X (anciennement Twitter).
publié le 31 juillet à 11h00, Angéline Da Costa, 6Médias