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L'armée israélienne a annoncé avoir “éliminé” Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, lors d'une frappe ciblée

© Pacific Press/Zuma/ABACA

L'armée israélienne a annoncé avoir “éliminé” Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, lors d'une frappe ciblée. L'organisation islamiste libanaise a confirmé.

La frappe aurait eu lieu hier sur le quartier général du Hezbollah à Beyrouth. Une frappe qui, d’après les médias israéliens, visait directement Hassan Nasrallah. Alors qu’une source proche du Hezbollah avait, dans un premier temps, affirmé que le leader du mouvement était sain et sauf, l’armée israélienne a annoncé avoir “éliminé" le chef du Hezbollah, samedi 28 septembre lors d’une frappe sur Beyrouth, selon des informations de l’AFP. Sur le réseau social X, Nadav Shoshani, un porte-parole de l’armée a déclaré : “Hassan Nasrallah est mort”.

L’un des hommes les plus puissants au Liban

Hassan Nasrallah était âgé de 64 ans. Depuis plusieurs années, il était très peu apparu en public et il vivait dans la clandestinité. Il figurait parmi les hommes les plus puissants au Liban. Une source proche du Hezbollah avait affirmé, après l'attaque, que le contact avait été "perdu" avec Hassan Nasrallah depuis vendredi soir. Le 28 septembre en début d'après-midi, comme le relaie Le Figaro, le Hezbollah a finalement confirmé sa mort dans un communiqué : "Sayed Hassan Nasrallah a rejoint ses compagnons martyrs [...] dont il a conduit la marche pendant près de trente ans". Le mouvement islamiste palestinien du Hamas, soutenu comme le Hezbollah par l'Iran, a condamné dans la foulée, "un acte terroriste lâche" d'Israël. Dans un message publié sur X, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a affirmé : "La ligne glorieuse du chef de la résistance, Hassan Nasrallah, se poursuivra et son objectif sacré sera réalisé avec la libération de Qods [Jérusalem], si Dieu le veut".

Depuis lundi, l’armée israélienne bombarde violemment le Hezbollah au Liban voisin. Le Hezbollah a ouvert un front contre Israël, il y a un peu moins d’un an au début de la guerre à Gaza. Celle-ci avait été déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Israël affirme agir pour la sécurité de sa frontière nord, cible privilégiée du Hezbollah. Les autorités israéliennes expliquent également vouloir permettre le retour de plusieurs milliers d’habitants contraints à fuir la zone.

publié le 28 septembre à 14h42, Myriam Bendjilali et Sabrina Guintini, 6Medias

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