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L’année 2023 sera "l’année la plus chaude jamais enregistrée dans l’histoire"

© ANDBZ/ABACA - En moyenne, en 2023, il a fait 1,46°C de plus que lors de la période préindustrielle

Copernicus a dévoilé les résultats d’analyses : l’année 2023 est l’année la plus chaude jamais enregistrée dans l’histoire. De quoi alerter en pleines négociations de la COP 28.

C’est un record qui a de quoi inquiéter. L’année 2023, qui n’est pas encore finie, est déjà "l’année la plus chaude jamais enregistrée dans l’histoire", prévient dans un communiqué Samantha Burgess, directrice adjointe du service sur le changement climatique (C3S) de Copernicus. Ce programme de l’Union européenne collecte les données sur l’état de la planète. Mercredi 6 décembre, l’organisme publie les conclusions de cette année alors que se déroulent les négociations climatiques à la COP 28 jusqu’au 12 décembre. En moyenne, en 2023, il a fait 1,46°C de plus que lors de la période préindustrielle, souvent prise en référence, entre 1850 et 1900. Soit 0,13°C de plus que 2016, qui avait déjà été un record, rappelle Franceinfo.

Après un mois de novembre aux "températures extraordinaires", qui est devenu le sixième mois consécutif à battre des records, les températures moyennes enregistrées se sont affichées à 14,22°C à la surface du globe. Ce qui dépasse de 0,32°C le précédent record de 2020. Ce mois a par ailleurs été 1,75°C au-dessus de la moyenne d’un mois de novembre de la période de l’ère préindustrielle. "L’année 2023 a connu six mois de températures records, et deux records de saison", indique Samantha Burgess. "Tant que les concentrations de gaz à effet de serre continueront d’augmenter, il ne faut pas s’attendre à des résultats différents de ceux observés cette année. La température continuera d’augmenter, de même que les effets des vagues de chaleur et des sécheresses", fait savoir à son tour le directeur du C3S, Carlo Buontempo.

Atteindre la neutralité carbone

Pour ce dernier, le seul et unique moyen de mettre un terme ou du moins de contenir les températures n’est autre que la neutralité carbone. "Atteindre la neutralité carbone le plus rapidement possible est le moyen efficace de gérer les risques climatiques", a-t-il indiqué dans le communiqué, relayé par Franceinfo.

publié le 6 décembre à 07h24, Inès Cussac, 6Medias

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